Tenue scolaire: la leçon du Burkina Faso aux autres pays de la sous-région?

Désormais au pays des hommes intègres, les élèves du public comme ceux du privé adoptes la tenue cousue en Danfani. Un retour aux sources, suscitant une analyse du confrère Anani Sossou qui, au passage, tacle les ministres togolais.

“Burkina : Le pays adopte le Danfani comme uniforme scolaire

À partir de cette rentrée scolaire 2023-2024, le gouvernement burkinabé a décidé de rendre obligatoire le port de Faso Danfani comme tenue scolaire en lieu et place de l’uniforme kaki habituel.

En attendant que la production locale suive, tous les élèves de tous les établissements publics comme privés doivent tous les lundis porter le Danfani pour un début avant que cela ne se généralise sur les autres jours de la semaine.

Les ministres sont encouragés également à privilégier le Faso Danfani lors des conseils des ministres. Cette décision a un double avantage, créer de l’emploi, valoriser les tenues traditionnelles et booster la consommation locale.

Se pose une grande question: à quoi cela servirait-il de changer d’uniforme scolaire et de garder le même système éducatif français issu de la colonisation? Certainement que les autorités y ont pensé et vont engager une véritable réforme de ce système qui doit mettre davantage l’accent sur le pays, son histoire, sa géographie, les technologies, les services, les besoins et les mécanismes de son développement.

Au Togo, les ministres n’ont pensé qu’à l’impression sur les cahiers de l’hymne national, la devise et les emblèmes de l’État, laissant de côté l’essentiel comme si ce simple fait allait rendre nos élèves citoyens. Va-t-on abandonner les couvertures que les élèves méthodiquement mettent sur les cahiers pour préserver la vue des contenues de l’hymne?

Car avec l’actuel système éducatif qui vante l’histoire, la géographie, qui valorise d’autres cultures, si on ne revient pas aux fondamentaux pour enseigner le Togo et l’Afrique à nos enfants, la citoyenneté sera un vain mot. Quel Togo avec qui et quoi demain devrait être la réforme nécessaire. Que doit-on enseigner qui puisse mettre les bases du développement, qui puisse susciter le patriotisme, la discipline? Un enseignement orienté vers le marché de l’emploi avec les techniques agro-industrielles, les services, la technologie, la main-d’œuvre qualifiée dans le bâtiment, la soudure, l’électricité, les travaux publics etc.

En maintenant le système éducatif français actuel nos pays ne formeront que des chômeurs qui attendront de passer les examens et concours de la fonction publique pour rester des fonctionnaires alors que cela ne développe pas un pays.

J’ai encore dit…”

Anani Sossou

0 thoughts on “Tenue scolaire: la leçon du Burkina Faso aux autres pays de la sous-région?

  1. Vide de sens et creux. Il faut être objectif car demain vous direz que l’islam est arabe avec votre raisonnement haineux là

  2. C’est un pas dans la bonne direction, le retour à la source! Le dictateur et esclave Blaise Compaoré et consorts, restaient attacher à leur maitre. Kaboré…et Damiba ne faisaient que marcher sur les traces de Blaise. Dans les pas du patriote Thomas Sankara, le jeune Ibrahim Traoré refuse de faire le jeu des colons. Il mérite des applaudissements! On a souvent dit, la capitale des colons ne s’étaient pas construire en un seul jour. Les autres changements viendront… Fini le temps des dirigeants africains pilleurs et esclaves!

    Un temoin historique Africain-Haitien

    1. Il reste qu’on arrive à enseigner en Moré. Cela permettra à nos enfants de ne pas perdre nos valeurs ancestrales.
      La patrie ou la mort, ous vaincrons.

  3. En quoi est-ce une leçon pour les autres pays de la sous-région, si déjà au Bénin, c’est la tenue kaki qui est majoritairement portée par les élèves et ce kaki est majoritairement fabriqué au Bénin ?

  4. Bonne analyse. Mais ne blason pas ceux qui sont un tout petit peu à la traîne. Étape par étape, ça viendra. Courage ge à tous, le chemin est encore long et semé d’embûches.

    1. Mais pourquoi ne porte t’il pas une tenue militaire et un béret en danfani lui même ? J’espère aussi qu’il aura des bottes en peau de chameau et une arme en ….
      N’importe quoi, nous avons des vraies préoccupations.

  5. Au lieu de donner des leçons d’habillement ils feraient mieux de donner des leçons de démocratie. .!!!

    1. La démocratie est un long processus! Parait-il, vous ne le savez pas, même les pays qui prônent la démocratie n’arrivent pas à résoudre certains problèmes. Ne parlons pas du racisme, l’esclavage moderne et le néocolonialisme.

      Les gilets jaunes et les familles des noirs qui sont tués au jour le jour par les policiers ne peuvent pas me démentir. La démocratie n’arrive pas à pousser les descendants des colons à comprendre que l’esclavage et la colonisation n’étaient en aucun cas profitable au genre humain. Ils veulent réécrire l’histoire. Cancel Culture. L’esclavage est un crime contre l’humanité à la dimension de ceux qui étaient des victimes d’Hitler. La démocratie jette Haiti…et la Lybie dans le Chaos!!!

      La démocratie n’a pas la solution pour l’exploitation de l’homme par l’homme. D’autres générations en Afrique commencent par le comprendre. Le Mali…le Burkina Faso et le Niger s’allignent.

      La démocratie ne sera jamais une panacée universelle. Haiti et d’autres pays n’ont pas le traitement de l’Ukraine pour de multiples raisons. Au petit bonheur l’Ukraine trouve tout et tout. Depuis des décennies, Haiti et d’autres pays de la planète sont maintenus dans l’humanitaire et les gouverneurs l’acceptent. Ils font le travail de leurs maitres.

      Pour le moment, en Haiti, au nom de la démocratie, le présumé assassin Ariel Henry, allié des gangs, jouit de tous les privilèges sans être en mesure de diriger le pays. Et avec l’arrivée des troupes kenyannes et l’aide des occidentaux, le présumé assassin Ariel Henry rêve déjà de permettre à son parti politique de rester au pouvoir à travers des élections frauduleuses habituelles (1988-2016).

      Jusqu’à la venue du grand Allah, le monde ne sera jamais un et indivisible!

      Un témoin historique Africain-Haitien

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