Noureddin Bongo, fils de l’ancien président, accusé de « haute trahison » et de « corruption active », est derrière les barreaux. Il a passé sa première nuit à la prison centrale de Libreville.
Fils d’Ali Bongo Ondimba, déchu de son pouvoir depuis le 30 août, fut l’un des hommes forts du régime renversé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Coordinateur à la présidence, puis conseiller stratégique de son géniteur au Parti démocratique gabonais (PDG), alors parti présidentiel, vit désormais à « Sans famille », le surnom donné à la prison centrale de la capitale gabonaise.
André-Patrick Roponat, le procureur de Libreville, l’accuse notamment de « haute trahison » et de « corruption active ».
Le fils de l’ancien chef de l’Etat n’est pas la seule personnalité de l’ancien régime à être dans de beaux draps. Ils sont au moins une dizaine à être auditionnés, accusés de « haute trahison contre les institutions », de « détournement de fonds publics », de « malversation financière internationale en bande organisée », de « faux et usage de faux », de « falsification de la signature du président », de « corruption active », de « trafic de stupéfiants ».
La plupart de ces derniers, après qu’ils ont été auditionnés, sont placés sous mandat de dépôts et déférés en prison. Certains sont placés en résidence surveillée.
Il faut les remplir de plomb! Bang ! Bang ! Bang !