Après une pause de deux mois, le procès relatif au massacre du 28 septembre 2009 en Guinée a repris ce mardi 3 octobre 2023 au tribunal criminel de Dixinn à Conakry, avec la présentation des parties civiles devant le tribunal.
De nombreuses parties civiles ont exprimé leur incertitude quant à l’obtention de réparations pour les préjudices qu’elles ou leurs proches ont subis, mais elles sont unanimes sur leur satisfaction de voir les accusés se tenir devant la justice. Depuis l’ouverture du procès, un grand nombre de personnes anonymes assistent aux audiences, qui ont lieu trois jours par semaine.
Des avocats ont interrogé les accusés et les témoins pour déterminer les responsabilités, notamment si le capitaine Dadis Camara avait donné des ordres, consenti à ces actes, ou aurait pu les empêcher. La Guinée suit avec fascination les débats retransmis en direct à la télévision.
Pour Halimatou Camara, avocate des victimes, la reprise du procès était attendue avec impatience : “C’est un procès de longue haleine, c’est quand même des crimes de masse. Donc ça fait quand même un an qu’on est là-dessus et on espère que dans les mois qui vont suivre qu’on va aboutir à la fin de ce procès.”
Le procès a été marqué par des ajournements, notamment en raison d’un mouvement de protestation des gardiens de prison chargés de transporter les détenus, ainsi qu’une grève des avocats qui réclamaient une rémunération appropriée pour leur travail considérable. La durée restante du procès demeure incertaine, tout comme le financement des étapes à venir du procès et d’une éventuelle indemnisation des victimes.
Ces genres de procès ou de tribunaux doivent exister partout en Afrique. cela fera réfléchir les dirigeants.
D’excellents avocats
J’ai suivi une bonne partie sur YOUTUBE
Un Jour les criminels de sang des togolais seront juger publiquement devant les victimes la barbarie sauvage du regime L’UNIR/RPT depuis 2005 l’accession criminel de Faure au pouvoir 500 a 3 000 morts il faut la justice au Togo.