Le clap de fin du 36ème sommet de l’Union Africaine a eu lieu ce dimanche 19 Février 2023 à son siège dans la capitale éthiopienne. Cette réunion a été l’occasion pour les Chefs d’Etats africains de répondre aux sollicitations de levées de sanctions formulées il y a peu par le trio Burkina Faso, Mali et Guinée en proie à une incontrôlable nébuleuse djihadiste.
La rencontre a lieu ce jeudi 9 février 2023 dans la capitale burkinabè. Au menu, les « relations entre les trois pays (Burkina Faso, Guinée, Mali-ndlr) », a rapporté mercredi l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Les autorités guinéennes ont fait bâtir une splendide école sur l’ancien site de la villa qu’occupait Cellou Dalein Diallo à Conakry. Cette école a été inaugurée vendredi, 07 octobre.
Ces trois Etats de l’Afrique de l’Ouest sont actuellement dirigés par des militaires ayant arraché le pouvoir par des coups d’Etats. Le Mali et le Burkina-Faso ont d’ailleurs connu deux coups d’Etats successifs. Pourtant l’approche de la CEDEAO à l’égard de ce trio sur leur situation politique commune n’est pas la même. Cette curieuse attitude de l’institution suscite des interrogations.
Les sorties médiatiques de Mamadi Doumbouya et ses camarades sur les déclarations du Président de la CEDEAO à l’égard de leur pays sont assez virulentes et originales. Le bissau guinéen Umaro Sissoco Embaló n’est pas du tout ménage et apparait selon les autorités de la Guinée comme un « guignol ».
À elle seule, elle possède les 2/3 des réserves de bauxite du monde, elle possède également le plus grand gisement de fer du monde. Son sous sol est certainement l’un des plus riches du monde et pourtant plus de 44% de sa population vit avec moins d’un dollar par jour. Elle est classée 178eme sur 189 pays en terme d’indice de développement. Qui profite en réalité de l’immense richesse de la Guinée ? Comment mettre un terme à ce pillage à ciel ouvert souvent fait en complicité avec l’élite locale ?