Niger-Le risque d’une guerre par procuration
L’ultimatum donné, jusqu’au dimanche 6 août au soir, par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest aux militaires pour libérer le président Bazoum et rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, sous peine d’intervenir militairement, a vécu. Celui de l’Union africaine court encore jusqu’au dimanche 13 août prochain. Un semblant de répit pour le CNSP, dirigé par le général Abdourahmane Tiani, ancien commandant de la garde présidentielle, qui se dit prêt à une “riposte immédiate” à “toute agression”.