Quelques heures après l’annonce du décès de l’opposant, Nicodème Habia, dont il fut l’un des proches collaborateurs, a réagi dans un tweet, voyant en sa mort la perte d’un « combattant ».
Ce qui échappe très souvent à une grande majorité d'observateurs est que feu Eyadéma GNASSINGBÉ a habilement réussi à faire discrètement des Forces Armées Togolaises une épicerie militaro-mafieuse quasi-privée constituant un précieux réservoir de la Chair à canon qui est servilement corvéable à merci pour un bol de riz et qu'on peut exploiter servilement dans le cadre des opérations de déstabilisation néo-impérialistes françaises en Afrique depuis les années 1970...
En détention sans procès équitable à la gendarmerie Togolaise depuis 2017, une soixantaine de prisonniers politiques commencent à perdre la vue et 05 d'entre eux sont morts selon le MPL.
L’opposition togolaise, il faut avoir le courage de le dire, est actuellement à l’image du pays lui-même, c’est-à-dire dans un abîme. Alors la question est la suivante...
Depuis ce triste jour du 13 janvier 1963 où Sylvanius Olympio fut assassiné, tous ceux qui ont essayé d´affronter la dictature en se mettant sur son chemin, furent impitoyablement éliminés. La liste de tous ces martyrs, assassinés d´une façon ou d´une autre, est longue. Les nombreuses tentatives depuis le début des années ´90 pour humaniser le pouvoir d´état et le rendre aux Togolais, n´ont pas pu résister à la terreur militaire, seule légitimité de la dictature du père en fils.