Le Togo de Faure Gnassingbé n’en finit plus d’accueillir des évènements de pointe. Du sommet africain sur la sureté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique, à la conférence de Lomé sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, point n’est besoin de démontrer comment ce petit pays a su se donner le beau rôle quant à l’organisation de sommets, conférences et autres panels à notoriété internationale. Il n’y a pas à dire, le Togo a fait du chemin. Seulement, cette propension à presque quémander les évènements de nos autorités n’a jamais eu pour impact de booster une économie togolaise qui continue de se chercher. On en vient à se demander s’il en vaut encore la peine. Le 9ème congrès panafricain annoncé à son de trompe par Robert Dussey connaitra le même sort que les autres. Il sera aussi futile que budgétivore.
La capitale togolaise a abrité ce lundi 22 mai, le lancement officiel du « 9em Congrès panafricain » qui aura lieu incessamment l’an 2024 à Lomé. Le thème retenu est : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir».
Dans une interview accordée à la chaîne togolaise New World TV, le chef de la diplomatie togolaise Prof Robert Dussey revient sur le lancement du 9em congrès Panafricain qui aura lieu ce lundi 22 mai à Lomé. Il évoque la question de la diaspora togolais, doit-il loue les mérites.