Niger-La junte dit vouloir « poursuivre » Bazoum pour « haute trahison »
Déchu depuis le 26 juillet 2023, le président Mohamed Bazoum, rappelons-le, est toujours et sa famille sont toujours retenus à la présidence présidentielle par les militaires.
Déchu depuis le 26 juillet 2023, le président Mohamed Bazoum, rappelons-le, est toujours et sa famille sont toujours retenus à la présidence présidentielle par les militaires.
Si le dirigeant capverdien dit être favorable à la restauration de l’ordre constitutionnelle, il est, cependant, hostile à l’usage de la force militaire brandie par ses pairs de la Cédéao.
Alors que les rumeurs courent depuis quelque temps, l’annonce a été faite mardi 8 août 2023, par Rhissa Ag Boula, chef historique de la rébellion touarègue des années 90 au Niger.
« (…) le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la Cédéao, ne permet pas d’accueillir ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises »
Actualité Niger-A la tête d’une délégation conjointe du Burkina Faso et du Mali dépêchée à Niamey, l’officier et homme d’Etat malien le Colonel Abdoulaye Maïga estime que la Cédéao devrait « adresser ces ultimatums aux groupes terroristes »qui écument le Sahel.
Conduite par le ministre Colonel Abdoulaye Maïga, l’un des hommes forts du gouvernement de la transition au Mali, la délégation, lit-on, a pour mission de témoigner la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger.
Ainsi, le général de brigade Abdourahamane Tiani et ses hommes, arrivés au pouvoir après avoir renversé le 26 juillet le président élu Mohamed Bazoum, semblent ignorer royalement la menace d’une éventuelle intervention militaire brandie par la Cédéao.
« La France appuie avec fermeté et détermination les efforts de la CEDEAO pour faire échouer cette tentative de putsch. Il en va de l’avenir du Niger et de la stabilité de toute la région », indique ce samedi le ministère français des Affaires étrangères.
Trois fois candidat à l’élection président (2011, 2016 et 2020), Seyni Oumarou président de la formation politique MNSD Nassara, principale alliée du parti au pouvoir PNDS Tarayya (donc de Mohamed Bazoum), juge « inacceptables et insupportables » les mesures envisagées par les deux organisations ouest-africaines.
Selon le CNSP, ces blessés participaient à un « regroupement spontané de manifestants » qui se sont massés à proximité d’une « chancellerie occidentale » dont « les services de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes et fait usage de leurs armes ».