L'opposant Djimon Oré, interpellé le 29 avril dernier à son domicile, est actuellement en garde à vue au Service Central de Recherche et d'Investigations Criminelles (SCRIC).
Mercredi, une délégation composée des leaders politiques et des organisations de la société civile a rendu visite à l’opposant Djimon Oré détenu dans les locaux du Service central de recherche et d’investigations criminelles (SCRIC).
Djimon Oré du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) est toujours en garde à vue dans les locaux du Service Central de Recherche et d’Investigations Criminelles (SCRIC). Une forte délégation composée des membres de la société civile et de leaders politiques lui a rendu visite hier mercredi, en signe de solidarité.
Les Forces Démocratiques pour la République (FDR) exigent la libération immédiate du leader du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), Djimon Oré, détenu au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC).
L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) désapprouve complètement l’arrestation et la détention « arbitraire » de l’opposant Djimon Oré. Dans un communiqué, la formation politique du Prof. Aimé Gogué monte au créneau et exige la libération du président Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD). Lecture.
Le président du parti « Les Démocrates » condamne l’arrestation « arbitraire » de son collègue Djimon Oré. Dans un communiqué rendu public, il exige sa libération.
Ce n’est un secret pour personne. Cela fait plusieurs mois que le courant ne passe plus entre Jean-Pierre Fabre et certains de ses amis de la C14, qui aujourd’hui se retrouvent dans la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK). Mme Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la DMK, ne dira pas le contraire sur cette guerre froide qui couve actuellement au sein de la classe politique de l’opposition. Mais depuis l’arrestation « arbitraire » de l’opposant Djimon Oré, ces leaders politiques semblent parler d’une seule voix. Et exigent la libération de leur « confrère ».
Dans un post sur Twitter, son camarade de lutte, Nathaniel Olympio, dénonce cette interpellation, soulignant que Djimon Oré est « un prisonnier politique qui s’ajoute à la centaine recensé », demandant simplement sa remise en liberté ainsi que la libération de « tous les prisonniers politiques ».
L´arrestation de Djimon Oré et les méthodes employées montrent encore une fois que le Togo n´est pas un État de Droit. C´est purement un abus de pouvoir. Le Togo est un Etat serviteur des intérêts de la France depuis l´assassinat de Sylvanus Olympio en 1963. C´est un fait incontestable qu´il est juste en train de dénoncer. Cela ne mérite pas une interpellation musclée. Djimon Oré est en droit de le dire car la France cautionne la dictature au Togo et en Afrique pour sauver ses intérêts.