Nouvelle édition de l'émission de la "Voix du Peuple" sur les radio Kanal K et Avuleté. Le confrère Sylvain Amos et ses invités décryptent l'actualité sociopolitique du Mali, de la Guinée et du Burkina-Faso.
Par nature et par principe, les questions de condamnation et d'emprisonnement de citoyens ne m'enchantent pas trop. Je justifie cette posture par au moins trois raisons.
La bronca anti-française du Mali qui a conduit au retrait de la force Barkhane est-elle en train de faire florès au Burkina voisin ? Les premiers signes apparaissent, tant dans les rues que sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement du Burkina Faso a rejeté les injonctions des dirigeants de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest, exigeant, encore une fois très maladroitement, la libération au plus tard le 31 mars passé du président Kaboré, et la présentation, le 25 avril prochain, d'un calendrier électoral détaillé.
De la Haute-Volta au Burkina, ce pays, en soixante-et-un ans d'indépendance, a été dirigé par les militaires pendant… quarante-sept ans ! Avec les résultats mitigés que tous déplorent. Et qui semblent laisser de marbre ceux des Burkinabè qui n'en finissent pas de chanter les louanges des militaires qui ont renversé, le 24 janvier 2022, le président Roch Marc Christian Kaboré.