Depuis que l´air du «panafricanisme» a commencé à souffler sur le continent noir, depuis surtout que les nouveaux dirigeants militaires au Mali, au Burkina-Faso et hier au Niger, se disent «panafricanistes» et ont commencé à réclamer la vraie indépendance pour leurs pays respectifs, en s´en prenant aux intérêts de la France, personne, surtout sur les réseaux sociaux, ne veut se faire compter l´évènement. Tout le monde, presque, veut en être partie prenante, d´une façon ou d´une autre.
Abdulsalam Abubakar dit être optimiste que « la diplomatie va prévaloir car la guerre à laquelle les dirigeants ouest-africains envisagent en cas d’échec des négociations, n’est dans l’intérêt de personne ».
Interviendra-t-elle? N´interviendra-t-elle pas? Telle est la lancinante question que tout le monde, en Afrique de l´ouest, en Afrique et dans le monde entier, se pose. Il s´agit bien sûr de la Communauté Économique des États de l´Afrique de l´Ouest (CEDEAO). Une CEDEAO créée en 1975 et programmée pour être une communauté au service des peuples, s´est peu à peu avilie pour devenir une coquille vide, un syndicat des chefs d´état qui ne brille que par sa solidarité dans le mal.