Après la sortie du Procureur de la République Talaka Mawama, mercredi nuit sur la TVT, l’avocat des confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou était ce jeudi matin sur les antennes de Taxi FM, dans l’émission Taxi Média Show. Me Elom Kpade s’est prononcé sur le dossier et a surtout relevé que la poursuite contre les journalistes n’est fondée sur aucune base légale. A l’en croire, tout tourne autour de l’appellation de YouTube comme réseau social alors que ni le code de la presse, ni même le code pénal sur la base duquel on poursuit les confrères, n’a défini ce qui est appelé réseau social. Voici la transcription de son intervention.
Le procureur de la République près le tribunal de Lomé fait une intervention dans les JT de 20 heures de TVT ce mercredi15 décembre pour se prononcer sur l’arrestation des trois journalistes dont deux sont placés sous mandat de dépôt.
Après les confrères Ferdinand Ayité et Joël Egah, c'est au tour du confrère Isidore Kouwonou d'être auditionné par le doyen des juges d'instruction du tribunal de Lomé.
Les suites de l’interpellation et de la détention vendredi dernier, des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah, respectivement directeurs de publication du journal ‘L’Alternative et Fraternité, ne sont ni reluisantes ni glorieuses pour notre pays le Togo. Le monde des médias à l’international, des organisations les plus crédibles de défense des droits humains, des acteurs politiques au plan national se sont dressés comme un seul homme contre cet acte maladroit qui participe à nouveau sombrer davantage, l’image de ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest.
Dans un communiqué rendu public lundi, le Mouvement patriotique du 5 Octobre (MO5) a réagi par rapport à l'inculpation et la détention des journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah. L'organistion y a également évoqué le cas de l'activiste Fovi Katakou et exige par ailleurs, leur libération immédiate.
Les réactions fusent de partout suite à l’inculpation des trois confrères : Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou. Sur son compte Twitter, Me François Boko monte au créneau. L’ancien ministre dénonce une instrumentalisation de la justice togolaise à des fins de règlement de comptes.
L'audition des confrères Ferdinand Ayité et Joël Egah ce mardi au Tribunal de Lomé n'a rien donné. Les deux confrères sont toujours sous mandat de dépôt.
Dans un communiqué, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) dénonce l'acharnement de la justice togolaise contre les confrères journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah. Il plaide pour leur libération et la levée du contrôle judiciaire à l'encontre d'Isidore Kouwonou. Lecture.
C’est désormais établi, Ferdinand Ayité directeur de publication du journal L’Alternative et Joel Egah, patron du quotidien Fraternité sont sous le coup d’un mandat de dépôt pendant que Isidore Kouwonou, rédacteur en Chef de l’Alternative, est sous contrôle judiciaire. Les deux premiers ont été conduits mardi pour être écoutés au fond du dossier initié sur la base d’une procédure judiciaire en lien avec le code pénal, en lieu et place du code de la presse. Ceci fait la suite à une mystérieuse plainte d’au moins un membre du gouvernement en l’occurrence, le ministre de la justice, garde des sceaux, patron du parquet. Ce dernier aurait piqué une vive colère contre les confrères qui, au cours d’une émission de la chaîne numérique l’Autre Journal, ont tenu des propos que le plaignant considère comme outrageants et diffamatoires à son encontre.
Les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou sont actuellement devant le juge d'instruction. Tous les accès aux Tribunal de Lomé sont bloqués par les forces de l'ordre et de sécurité.