Togo / Justice : Inspection générale ou le balayeur balayé
L’information avait été relayée sur une chaîne radio, bien avant même que le magistrat ne soit informé par courrier comme quoi une procédure disciplinaire était enclenchée à son encontre.
L’information avait été relayée sur une chaîne radio, bien avant même que le magistrat ne soit informé par courrier comme quoi une procédure disciplinaire était enclenchée à son encontre.
Au Togo, les médias privés qui vivent principalement de ce qu’ils produisent, n’ont plus d’interlocuteurs-partenaires dont la couverture des activités ou la pub elle-même permettrait de renflouer les caisses.
Le Togo est finalement devenu une tristesse infinie. Et un cauchemar sans fin pour une très grande partie de ses filles et fils.
Lorsqu’on se sent concerné par les enjeux de démocratie, de droits humains, de justice et des libertés, et qu’on décide de s’engager pour ces causes, le combat qu’on mène doit être le même partout. On ne peut pas soutenir la démocratie dans son pays et encourager la dictature ailleurs. Nous le déplorons, lorsque quelqu’un se comporte ainsi au détriment de notre pays.
Les populations doivent-elles agiter la menace d’une grève pour réveiller les gouvernants ? Pendant qu’on brandit des trophées dans la lutte contre la pandémie du coronavirus au Togo, les populations se meurent dans un silence complice du gouvernement.
Idelphonse Akpaki n’est plus à présenter. Sur sa page Facebook, le journaliste s’interroge sur le crime qu’a commis Fovi Katakou, ce jeune activiste en situation de handicape. Le confrère demande aux autorités pourquoi les vrais assassins sont laissés en liberté tandis que les innocents sont jetés en prison ? Lecture.
Les suites de l’interpellation et de la détention vendredi dernier, des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah, respectivement directeurs de publication du journal ‘L’Alternative et Fraternité, ne sont ni reluisantes ni glorieuses pour notre pays le Togo. Le monde des médias à l’international, des organisations les plus crédibles de défense des droits humains, des acteurs politiques au plan national se sont dressés comme un seul homme contre cet acte maladroit qui participe à nouveau sombrer davantage, l’image de ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest.
Le conseil des ministres s’est réuni ce mardi 14 décembre 2021 sous la présidence du chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE. Le conseil a examiné trois (03) projets de décret et écouté une (01) communication.
Il y a deux ans, survenait la pandémie du coronavirus dans le monde. Dans un cafouillage à la mesure de la panique, les autorités togolaises ont depuis, pris des mesures pour, dit-on, endiguer le mal. Des mesures de privation qui se poursuivent. Mais en prenant du recul, les statistiques appellent-elles à autant de restrictions ? Le Togo est-il le pays le plus menacé ? Le coronavirus constitue-t-il la plus grave menace pour les populations ?
Notre confrère et ami, Ferdinand Ayité a été interpellé jeudi par la brigade de recherche et d’investigation (BIR), sur plainte semble-t-il, de certaines personnes haut perchées de l’appareil directionnel de notre pays. Son binôme, Joël Egah avec qui il a co-animé l’émission incriminée, serait lui- aussi convoqué pour aujourd’hui vendredi dans le même bureau où le premier a été gardé la veille.