Avec les tragiques événements en cours entre Israël et la bande de Gaza, ressurgit, plus illisible que jamais, toute la complexité des relations entre l’Afrique et l’État hébreu. Peut-on dire que les gouvernements africains, majoritairement, soutiennent Israël, et que les peuples, eux, s’identifient plutôt au peuple palestinien ?
Pourquoi ne pas attribuer la prochaine Coupe d'Afrique des Nations conjointement à l'Algérie et au Maroc ? Ainsi, au moins, ces deux pays se rappelleront qu'ils sont frères et, peut-être, apprendront-ils à vivre ensemble…
Pourquoi donc les sélections africaines peinent tant à briller à l'édition 2022 de la Coupe du monde de football ? Et comment expliquer que, plutôt que de jouer pour la sélection de leur pays d'origine, tant de footballeurs talentueux d'origine africaine préfèrent leur « autre pays » ou patrie d'adoption ? Que faire, pour que ceux qui choisissent de jouer sous le maillot d’une nation africaine trouvent un cadre propice, pour rehausser le niveau des sélections africaines ?
Une cinquantaine de morts et plus de trois cents (300) blessés. C'est le bilan provisoire du drame qu'a vécu le peuple tchadien le 20 octobre dernier, alors qu'il manifestait contre la prolongation de Mahamat Idriss Deby Itno à la tête du pays.
À présent, le deuxième coup d’État de l’année est totalement consommé au Burkina. Il a suffi d’une petite semaine aux putschistes pour faire l’unanimité autour d’eux. Même la Cédéao, pourtant chahutée et vilipendée à Ouagadougou, a entériné, de fait, ce putsch. Ne doit-on pas en déduire qu’en Afrique, certains coups d’État sont acceptés, parfois même souhaités par les populations ?
Au contact des délices du pouvoir, les plus belles intentions des putschistes s'évaporent parfois si vite que l'on ne peut que consentir à leurs concitoyens la faveur de les laisser juger les nouveaux putschistes à leurs seuls actes. Pas à l'aune des charges qu'ils alignent contre leur camarade Sandaogo Damiba, qu'ils viennent de débarquer.
On sait quand débute l’insécurité terroriste, mais nul ne peut en prévoir la fin. Et il faut, juste, une réelle confiance en soi pour prétendre circonscrire ce fléau à une échéance prévisible.
Des peines exemplaires, assurément ! Mais le procès lui-même est loin de l'avoir été. Du moins, pour ceux qui en attendaient un éclairage courageux sur l'histoire de l'ex-Haute-Volta, la justice pour toutes les victimes, pas pour les seules victimes célèbres, gage d'une réconciliation sincère entre Burkinabé.
À force de trop se disperser et de verser dans des règlements de comptes mesquins et sélectifs, les juntes militaires donnent l'impression de vouloir les transitions en longueur non pas pour l'intérêt des peuples, mais pour des bénéfices personnels.