Le Ministre sénégalais de la Justice, a balayé du revers de la main les accusations portées contre la justice de son pays au sujet des nombreuses plaintes à l’égard d’Ousmane Sonko qui est incarcéré depuis près d’un mois déjà.
Placé en garde à vue, sept chefs d’accusation dont « appel à l’insurrection, vol, atteinte à la sûreté de l’État et association de malfaiteurs » sont retenus, cette fois-ci, contre le maire de Ziguinchor.
Les observateurs de la scène politique sénégalaise s’accordent à dire que l’allié fondamental du président Macky Sall pour se débarrasser de ses adversaires politiques gênant est la justice. Alors que Dakar, Ziguinchor et d’autres villes se relèvent lentement des violences liées à la condamnation d’Ousmane Sonko, la plaignante dans ce procès vient de faire appel du jugement.
« Je ne comprends pas les décisions qui ont été prises. Je jure devant Dieu que je n’ai rien fait et Dieu sera au contrôle », a-t-elle déclarée, relayée par Seneweb.
Les charges de viols et de menaces de morts contre Ousmane Sonko ont été abandonnées pour défaut de preuves insuffisantes, le leader du Pastef/Les Patriotes a été, cependant, condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
L’opposant sénégalais, Ousmane Sonko a dénoncé lundi devant la presse une "farce judiciaire" et "une justice injuste" à quelques jours de son procès en appel prévu le 8 mai.
La demande de liberté provisoire introduite par ses avocats a été acceptée par le juge. Toutefois, le journaliste reste sous contrôle judiciaire. Et, ses avocats ne désarment pas. Ils comptent se battre afin d'obtenir un non-lieu, de sources médiatiques sénégalais.