À l’issue d’une Table ronde de haut niveau organisée conjointement à Lomé par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), la Banque Mondiale et le gouvernement Togolais, dix-sept pays de la sous-région ont adopté mercredi 31 mai la « Déclaration de Lomé sur les Engrais et la Santé des Sols ».
Ces trois Etats de l’Afrique de l’Ouest sont actuellement dirigés par des militaires ayant arraché le pouvoir par des coups d’Etats. Le Mali et le Burkina-Faso ont d’ailleurs connu deux coups d’Etats successifs. Pourtant l’approche de la CEDEAO à l’égard de ce trio sur leur situation politique commune n’est pas la même. Cette curieuse attitude de l’institution suscite des interrogations.
La Communauté Economique Des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aura bientôt un demi-siècle d’âge. Elle était initialement une institution à vocation économique avant de voir son champ s’élargir dans la sphère politique. Ainsi l’objectif affiché sur son site officiel est de promouvoir l’intégration économique et politique de cet espace de 15 Etats africains. Toutefois, au regard de l’état économique et politique de cette zone occidentale de l’Afrique, ne devrait-on pas revoir les bases de cette institution ?
