Il a fallu que le Ministre Pasteur Pius Agbetomey porte plainte contre nos confrères Ferdinand Ayité, Isidore Kouwonou et Joël Egah pour l’avoir critiqué dans une émission pour qu’on apprenne des choses sur son passé pas très joyeux.
L’arrestation des journalistes Ferdinand Ayité de L’Alternative, Joël Egah de Fraternité et de l’activiste handicapé Fovi Katakou continue de susciter de la réprobation, même au-delà des frontières. Samedi 18 décembre, ce sont des organisations de la société civile qui ont fustigé ces faits et réclamé la libération de ces compatriotes. Ces organisations appellent « la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à exhorter le Togo à se conformer à ses obligations légales en vertu des instruments internationaux et africains des droits de l’homme, tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». Lire ci-dessous la déclaration conjointe rendue publique à cet effet.
Nouvelle édition de l'émission "La Voix du Peuple" du 14 décembre sur la radio "Avulété". Au menu du débat, l'inculpation des journalistes Ferdinand Ayité, Joel Egah et Isidore Kouwonou.
Après la sortie du Procureur de la République Talaka Mawama, mercredi nuit sur la TVT, l’avocat des confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou était ce jeudi matin sur les antennes de Taxi FM, dans l’émission Taxi Média Show. Me Elom Kpade s’est prononcé sur le dossier et a surtout relevé que la poursuite contre les journalistes n’est fondée sur aucune base légale. A l’en croire, tout tourne autour de l’appellation de YouTube comme réseau social alors que ni le code de la presse, ni même le code pénal sur la base duquel on poursuit les confrères, n’a défini ce qui est appelé réseau social. Voici la transcription de son intervention.
Le procureur de la République près le tribunal de Lomé fait une intervention dans les JT de 20 heures de TVT ce mercredi15 décembre pour se prononcer sur l’arrestation des trois journalistes dont deux sont placés sous mandat de dépôt.
Les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou sont actuellement devant le juge d'instruction. Tous les accès aux Tribunal de Lomé sont bloqués par les forces de l'ordre et de sécurité.
Les confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou seront de nouveau au tribunal ce mardi. Ils seront auditionnés ce matin par le juge d’instruction au fond du dossier dans lequel ils sont inculpés.
Selon Amnesty International, l'interpellation et l'arrestation des journalistes togolais Ferdinand Ayité et Joël Egah constituent "une atteinte à leur droit à la liberté d'expression". Voici la publication de cette ONG sur le sujet.
New York, December 13, 2021 — Togolese authorities should immediately release journalists Ferdinand Ayité and Joël Egah and halt legal harassment of Isidore Kouwonou, the Committee to Protect Journalists said today.
L'organisation internationale ayant l'objectif de sauvegarder le droit à la liberté presse, Reporters Sans Frontières RSF, demande au autorités togolaises de respecter la dépénalisation des délits de presse et de procéder à la libération du journaliste Ferdinand Ayité.