Depuis l’opération qualifiée de « coup de force » constitutionnel par plusieurs partis politiques et Organisations de la Société Civile ayant conduit à la totale dénaturation de la Constitution togolaise votée en 1992 par le peuple, la frange de partis politiques à l’Assemblée Nationale sous la bannière d’opposition au régime UNIR au pouvoir, est devenue particulièrement silencieuse. Ce vote aurait-il montré leur véritable statut politique ?
Reçu récemment dans l'émission "D12" sur la radio Pyramide FM, Me Jean Dégli a critiqué la nouvelle modification constitutionnelle en cours à l’Assemblée nationale. L'avocat, qui a joué un rôle clé dans l'élaboration de la Constitution de 1992, dénonce des « non-sens » dans la nouvelle proposition constitutionnelle du régime en place.
Le Front Citoyen Togo Debout organise ce samedi 30 mars 2024, devant l'Ambassade du Togo à Paris, une grande manifestation pour dénoncer la révision constitutionnelle en cours à l'Assemblée Nationale.
J’ai parcouru sans grande expertise la fameuse proposition de loi constitutionnelle des forces invisibles du parlement. Tellement le texte est « bien écrit” que je me demande à quoi servirait un débat en plénière sinon que de féliciter les émissaires de la République et les têtes pensantes dont regorge encore notre pays.
Les députés togolais continuent de jouer la prolongation à l'hémicycle. Malgré l'expiration de leur mandat depuis le 31 décembre 2023, ils persistent à occuper leurs sièges comme s'ils étaient immunisés contre les lois du temps.
L'Alliance Nationale pour le Changement (ANC) anime ce dimanche 24 mars 2024 à 14 heures à Bè-Kondjindji, dans le Golfe 1, un meeting d'information et sensibilisation.
Dans un message audio, dont la transcription a été effectuée par la Rédaction, l'opposant Wolou Komi, Professeur agrégé des facultés de Droit, réagit à la révision constitutionnelle en cours à l'Assemblée nationale. Le président du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) souligne que cette révision est illégale, étant donné que les mandats des députés en question ont pris fin le 31 décembre 2023. Selon lui, modifier la constitution dans une situation d'illégalité porte les germes d'un chaos social
Dans une lettre ouverte, Dr. Georges William-Kouessan du parti Santé du Peuple saisit le chef de l'Etat sur le controversé projet de révision constitutionnelle en cours à l'Assemblée nationale. L'opposant qui manifeste vigoureusement sa désapprobation, demande à Faure Gnassingbé d'user de ses prérogatives de chef d'État et surtout de celles de garant de la Constitution, pour arrêter cette forfaiture en gestation qui n'honore guère le pays.
Dans un communiqué, l'Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) condamne ferment la tentative de révision en catimini de la constitution. Le parti de Prof. Aimé Gogué demande au chef de l’État de l’arrêter et s’associe à toute initiative citoyenne et politique visant à faire échec à cette démarche illégale et illégitime. Lecture.