Quelle reconnaissance lorsque, à la veille des fêtes, des Togolais n’ont rien à manger
Ceux qui sont à la tête du Togo sont tellement cyniques et diaboliquement géniaux qui sont désormais capables de manipuler…
Ceux qui sont à la tête du Togo sont tellement cyniques et diaboliquement géniaux qui sont désormais capables de manipuler…
Le Parti Politique Les Démocrates exprime sa profonde tristesse suite au décès du Dr. Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, figure importante de la Dynamique Monseigneur KPODZRO (DMK) au Togo. Le parti souligne que sa mort, survenue après celle de Mgr Philippe Fanoko KPODZRO il y a deux mois, suscite des interrogations. Les Démocrates dirigés par Nicodème Habia, condamnent le pouvoir en place pour avoir contraint ces hommes d’État à l’exil et demandent des explications sur les circonstances de leur départ. Le parti appelle à ce que toute la lumière soit faite sur la mort du Dr. Agbéyomé KODJO et demande au gouvernement de faciliter ses funérailles au Togo.
Encore une fois, le pouvoir togolais passe à côté de l’essentiel, en décidant de porter le nombre de députés de 91 à 117 pour les élections législatives prévues en mars prochain. Il esquive ainsi le problème posé par l’opposition – celle qui va aux prochaines élections – qui réclame en l’occurrence, et à juste titre d’ailleurs, la révision du découpage électoral.
On avait arrêté l’ancien ministre de la Défense et ancien député de la Kozah, Luc Kpatcha Gnassingbé le tout-puissant à son temps, il avait été jugé et condamné pour 20 ans de prison et que dalle. Après 14 ans de prison, ce fils de Marie Manguiliwè et d’Etienne Gnassingbé Eyadéma, est envoyé à Libreville au Gabon pour un supposé évacuation pour des raisons “sanitaires“ le 23 mars 2023.
Musellement de l’opinion, obstacles à l’exercice des activités des organisations de la société civile, interdiction des manifestations publiques pacifiques, maintien de l’Etat d’urgence sanitaire malgré la fin de la maladie à coronavirus, composition des institutions de la République, contrôle des pouvoirs législatifs et judiciaires par l’Exécutif, armée non républicaine, verrouillage du système électoral… tous les ingrédients sont réunis pour un long règne de Faure Gnassingbé.
Partout où le despotisme s’installe, l’audace du risque pour un abri se multiplie constamment dans la durée, les citoyens veulent échapper à l’arbitraire. Ceux qui sont pris dans le filet des exactions s’étouffent, s’éteignent dans le silence. Ceux qui s’accommodent au triomphe des barbares perdent indubitablement la spontanéité de l’initiative, l’inspiration de la créativité, la puissance de l’intelligence et les fleurs de l’épanouissement. Les traumatismes des violences développent aussi chez les peuples la force intérieure de rebond.
Pour cause d’inondations à intervalles réguliers, le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko, a fait fermer trois établissements scolaires via un arrêté en date du 7 juin dernier.
« Un homme dans ce pays (Togo) a fait de plus gros sacrifices sataniques plus qu’une autre personne. Et il en a fait beaucoup. Il en a fait énormément. Il s’est livré à des esprits afin de prendre le pouvoir », dixit , président de l’Organisation chrétienne “Messages de vie”.
Le Togo ne peut pas être laissé à l’agonie aussi longtemps. Le renoncement au Togo ne saurait être à l’ordre du jour, pour le seul fait qu’un régime illégitime et coupable, un pouvoir brutal et déchainé, ce soit emparé de la Terre de nos aïeux depuis 61 ans. Voguer d’erreur en erreur sans limites, sans savoir être, sans savoir-faire. Et l’arrestation de Jean Paul OUMOLOU est le dernier exemple, patent, du manque de discernement à l’œuvre au Togo.