Les membres du Syndicat national des retraités du secteur public du Togo (SYNARESEP-Togo) étaient en assemblée générale à Lomé ce mercredi pour réfléchir sur les « défis de la retraite ».
La rencontre a été l’occasion, d’une part, pour le bureau du SYNARESEP-Togo de recueillir les suggestions des participants devant permettre de faire évoluer la situation du retraité togolais du secteur public. Et d’autre part d’outiller de nouveau les participants sur l’importance du syndicalisme dans la lutte sociale.
« Les gens ne savent pas l’importance de la cotisation syndicale. Nous avons démontré que les cotisations ont plusieurs destinations à savoir, le fonctionnement et la gestion du syndicat, la formation, les affiliations », explique Younglove Egbeboua Amavi, un conseiller au Bureau Exécutif du SYNARESEP-Togo chargé de la Communication et de la Formation, dans des propos rapportés par le confrère letabloidtogo.
Depuis sa création en mars 2018, le Syndicat national des retraités du secteur public du Togo, bien que déterminé, a en face de lui des autorités qui font la sourde oreille. « Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore gain de cause, comme on le pensait. Le 1er mai 2018, on a déposé un cahier de doléances. Le 1er mai 2019, on en a encore déposé. Nous avons aussi touché le Premier ministre Klassou, mais pas de gain de cause », regrette Doglan-Adedje Massan Lonlonu, la Secrétaire Générale du SYNARESEP-Togo, relevant également que le chef de l’État a promis devant l’Assemblée nationale qu’il donnera des instructions pour que les ceux qui ont servi le pays pendant plusieurs décennies touchent leur allocation de départ à la retraite. Une sorte de promesse de Gascon.