À l’instar du Nigéria, le Ghana a chargé tous les établissements de santé ainsi que des postes frontaliers “de lancer des plans de préparation et de réponse à la Maladie à Virus Ebola” (MVE).
La Direction général du Service de santé au Ghana (GHS), a demandé aux agents de santé “de prendre note et de rappeler au grand public qu’en aucun cas les transports publics ou privés ne devraient être utilisés pour transporter des cas suspects de MVE”.
« Ils doivent demander le soutien du directeur de district des services de santé des districts, municipalités ou métropoles respectifs pour le transfert de ces personnes vers un établissement de santé », précise la direction.
En outre, les responsables de la santé au Ghana font appel aux autorités du pays à renforcer la surveillance dans tous les postes frontaliers, en particulier le long de la frontière occidentale et sur toutes les plages de débarquement.
Pendant ce temps, le Nigéria prévoit de surveiller la situation et d’émettre un avis de santé publique pour répondre aux préoccupations de la nation la plus peuplée d’Afrique.
Ces alertes font suite à des informations selon lesquelles trois personnes sont décédées en Guinée et quatre autres auraient des symptômes de la maladie à virus Ebola.
L’épidémie d’Ebola qui a commencé en 2014 en Guinée et s’est poursuivie jusqu’en 2016, se propageant au Libéria et en Sierra Leone voisins, a touché plus de 28 000 personnes dont 11 000 décédées.
L’épidémie actuelle a de nouveau commencé dans une zone frontalière de la Guinée, mettant ainsi les pays de l’Afrique de l’Ouest en état d’alerte.