Les effets secondaires du vaccin AstraZénéca selon l’Exécutif togolais

Membre de l’initiative Covax, le Togo se prépare à entamer sa campagne de vaccination contre la pandémie de covid-19. Le gouvernement précise que le vaccin AstraZénéca, par exemple, est sans danger même s’il présente quelques effets secondaires mineurs.

L’Exécutif s’apprête à lancer une vaste campagne de vaccination de la population une fois que les doses seront reçues. Aucune date précise n’est encore arrêtée, mais l’heure est aux préparatifs. Pour rassurer, il relève que le vaccin AstraZénéca qu’il utilisera au début, en attendant que d’autres vaccins n’arrivent, n’est pas bon pour les femmes enceintes et allaitantes, de même pour les personnes souffrant de choc anaphylactique ou œdème de Quincke, les individus atteints de maladies infectieuses en phase aigüe, entre autres.

S’il a des effets secondaires (tout comme tous les vaccins retenus sur le plan mondial), ils ne durent pas longtemps et se présentent sous forme de douleur au site d’injection avec rougeur, d’induration, de prurit, de céphalée, de nausées, de fatigue, d’arthralgie, de diarrhée ou encore d’arthromyalgie.

En clair, selon les autorités du pays, « Aucun effet indésirable post vaccinal grave n’a été observé », indiquant que « des médicaments, tels que le paracétamol, peuvent être administrés pour la douleur ou la fièvre après la vaccination si nécessaire ».

Le Togo espère vacciner 60% de la sa population. La vaccination prendra en compte premièrement le personnel des centres de traitement COVID-19, des laboratoires de diagnostic COVID-19 ; les agents chargés de la surveillance et de l’investigation, les agents des structures sanitaires publiques, confessionnelles et privées ; le personnel soignant des Forces Armées Togolaises (FAT) ; le personnel soignant des entreprises, des officines de pharmacie, des points d’entrée (aéroport, port et frontières terrestres) ; les agents de santé communautaires et les apprenants des écoles de formation en santé.

Suivront ensuite les personnes à risque de la région sanitaire du Grand Lomé. Cette catégorie est composée des plus de 50 ans et plus, des personnes de moins de 50 ans, mais souffrant d’infections chroniques et autres en plus des détenus, des déplacés et des réfugiés.

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