Le Parti des gouverneurs (PDG) a été porté sur les fonts baptismaux ce samedi 30 janvier à Lomé. C’est une nouvelle formation politique qui a pour objectif, « mettre fin » à ce que ses premiers responsables appellent « la récréation » au Togo.
Le landerneau politique togolais comprenant déjà une bonne centaine de partis enregistre l’arrivée d’un nouveau bébé : le Parti des gouverneurs, ambitionnant de mobiliser les croyants afin de défendre les intérêts généraux des Togolais.
Dr Cyrus B. Padabadi, son président national, rappelle ce qui fonde la création du PDG : lutter contre le chômage des jeunes, « stopper l’impunité et lutter pour la liberté d’expression dans le but de provoquer un vrai changement ».
Le PDG a été créé, « non pas pour l’intérêt personnel, mais plutôt pour le peuple », insiste-t-il, promettant qu’ « ensemble, nous allons faire beaucoup de choses ». Autrement dit, « l’union fait la force ».
En 2020, Dr Cyrus B. Padabadi n’avait pas caché son accointance avec le régime en place. En effet, présidant le fameux Observatoire togolais de l’église (OTE), il n’a pas hésité à appeler ses compatriotes à voter le chef de l’Etat sortant afin qu’il puisse faire un quatrième mandat. Traitant au passage à l’époque les opposants de tous les noms d’oiseaux.
Il est important que les politiciens puissent chercher à faire de bonnes analyses dans la recherche des voies et moyens pour conquérir le pouvoir politique et l’exercer. Si le nombre pléthore de formations politiques est signe du dynamisme de notre démocratie, il faille quand même dire qu’il faut que les gens cherchent un tant soit peu à réduire sensiblement ce nombre, surtout que nous savons que la politique est sans nul doute une affaire de gros sous, il faille que les politiciens cherchent à se regrouper pour mutualiser leurs moyens.