Togo-Les promoteurs des EPES inquiets du processus d’accompagnement du gouvernement

Le gouvernement togolais est décidé à régenter le secteur de l’enseignement privé. Dans le cadre d’un processus d’accompagnement, il est demandé aux promoteurs des Écoles Privées d’Enseignement Supérieur (EPES) de faire un état des lieux de leurs différents établissements.

De sources concordantes, le gouvernement exige des concernés, un document qui détaillera en 38 points l’état des lieux des établissements. Des confidences d’un promoteur d’établissement d’enseignement privé, ses collègues émettent des réserves.

La même source a confié que le sujet a fait l’objet d’une Assemblée générale extraordinaire, organisée par le Conseil des établissements privés de l’enseignement supérieur (CEPES) ce mardi à Lomé.

A l’en croire, les promoteurs des EPES sont inquiets par rapport aux tenants et aboutissants de cette démarche du ministère de tutelle. Selon les informations, les participants auraient énumérés plusieurs facteurs, sources de leurs inquiétudes.

D’abord le délai fixé pour fournir le document sur l’état des lieux. La date butoir fixée au 1er mars 2021 est trop court, selon certains. Concernant à cet aspect, beaucoup remettent en cause le travail qui sera fait par le cabinet en charge d’étude des dossiers. Puisque celui-ci, d’après les indiscrétions, est plutôt référencé dans le domaine d’une expertise en comptabilité.

Des suggestions ont donc été faites à cet effet. Les responsables des EPES souhaitent une rencontre d’échanges avec le cabinet en question. D’autres ont également suggéré que des spécialistes du domaine de l’Enseignement supérieur soient sollicités. Bref, les concernés veulent de plus amples informations sur le processus.

Selon les informations, le président du CEPES a, au cours de la réunion, assuré ses collègues que les diverses doléances seront portées au niveau du ministère de tutelle. Toutefois, il a tenu à préciser que cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un accompagnement des Écoles Privées d’Enseignement Supérieur et non une évaluation.

Aussi, a-t-il expliqué, la vision de l’exécutif, c’est d’aider les EPES à fonctionner de manière optimale.

Notons que depuis novembre 2020, les promoteurs des écoles privées d’enseignement supérieur examinent le projet de décret du gouvernement sur la réglementation des établissements privés d’enseignement supérieur au Togo.

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