En se prononçant ce dimanche sur l’arrestation de Reckya Madougou, candidate recalée de la course à la présidentielle du 11 avril 2021 au Bénin, l’activiste franco-béninois, Kemi Seba s’en est plutôt pris au Chef de l’État Togolais Faure Essozimna Gnassingbé avant de préciser sa position sur l’affaire.
Kemi Seba a d’abord indiqué que son intervention à ce sujet n’était pas pour apporter son soutien à Reckya Madougou, d’autant plus qu’elle était conseillère du Président Faure Gnassingbe,“ l’un des plus grands pions de la Françafrique”.
« Il est important, avant d’aller plus loin, de préciser notre pensée au sujet de cette politicienne. Madame Madougou est, ou fut jusqu’à peu, la conseillère de Faure Gnassingbe, l’un des plus grands pions de la Françafrique, l’un des pires dictateurs meurtriers de l’Afrique de l’Ouest. », a déclaré Kemi Seba sur sa page Facebook ce dimanche 07 mars 2021.
En outre, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, s’indigne du fait que la “Dame Reckya n’a jamais vu de mal dans le sang versé par le peuple africain du Togo, qui se fait depuis si longtemps persécuter sur demande de son ami, fort face aux faibles, mais Faure le soumis face à la France.”
Par ailleurs, l’activiste a critiqué Reckya Madougou et son parti pour n’avoir, selon ses déclarations, rien entrepris au profit des peuples africains dans leurs relations avec la France lorsqu’ils étaient au pouvoir.
« Cette Reckya nous rend, dès lors, très mal à l’aise lorsqu’elle se présente en garante de la démocratie une fois de retour au Bénin. De plus, ses multiples visites de courtoisie aux chancelleries occidentales n’augurent, à nos yeux, strictement rien de bon pour notre pays. Et ce constat peut être posé aussi pour Yayi Boni et d’autres cadres du parti Les Démocrates qui semblent être encore trop attachés au fait de plaire à l’Occident.» a-t-il martelé.
M. Seba a ensuite poursuivi en attaquant la gouvernance du Président Patrice Talon tout en soulignant que “le Bénin n’est la propriété privée de personne”. D’après lui, la candidature du parti “Les Démocrates” ne devrait pas être rejetée.
« Mais une fois ce constat posé, L’ETHIQUE et la soif de JUSTICE nous poussent à ne jamais accepter qu’une personne soit empêchée de concourir à une élection sous prétexte qu’elle ne plait pas au président. Le Bénin n’est pas une propriété privée du président ou de quelconques politiciens, dans laquelle, dès lors qu’une voix dissonante émerge, elle se fait embastiller, diaboliser ou est poussée à l’exil. Cette situation ne peut plus durer.» a-t-il soutenu.
En rappel, Reckya Madougou a été placée en détention provisoire vendredi 5 mars dans la soirée par la Cour de répression économique et des infractions et du terrorisme (Criet). Cette dernière l’a inculpée pour « financement du terrorisme ».
Que va faire l’avorton de Lomé 2, Ira-t-il chercher sa poufiasse ou bien va-t-il la laisser tomber comme un sac à merde? En tout cas attention à la guerre de Troie.