Arrêtée depuis mars 2021 et condamnée pour 20 ans de prison, le leader de l'opposition béninoise Reckya Madougou a réagi après le scrutin législatif du 08 janvier 2023. Depuis sa cellule à la prison civile de d’Akpro-Missérété, elle a exprimé ses impressions par rapport aux informations qui lui ont été communiquées sur le déroulement du vote.
Depuis la prison de Misséreté, la célèbre prisonnière du Bénin, Reckya Madougou doit illuminer sa cellule avec un immense sourire d’espoir. Et pour cause, le groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU réclame la libération sans condition de l’ancienne égérie de la République togolaise condamnée début mars 2021 à 20 années de bagne pour des faits présumés de financement de terrorisme.
Le dernier espoir de la Présidence togolaise de voir l’ancienne conseillère de Faure Gnassingbé, Reckya Madougou libérée, s’est effondré comme un château de cartes. Patrice Talon est resté droit dans ses bottes et n’a pas fléchi.
« Hélas ! On s'habitue même à la prison ; on devient un hôte naturel de ces tristes demeures » (Jules Simon). Le dernier espoir de la Présidence togolaise de voir l’ancienne conseillère de Faure Gnassingbé, Reckya Madougou libérée, s’est effondré comme un château de cartes.
Son nom est complètement rayé des radars. Du moins, au 228 où plus personne n’entend plus parler d’elle. A ses heures de gloire, elle était sur tous les fronts, aux côtés du jeune doyen et même battait campagne pour lui. Il arrivait qu’on l’aperçoive à plusieurs endroits à la fois comme si elle avait le don d’ubiquité. Elle, c’est bien sûr dame « Reckyatou ». Il fut un temps, nos voisins de l’Est avaient même oublié qu’elle était leur sœur tant elle s’était trop bien intégrée au 228.
À l'initiative du député écologiste du Rhône, Hubert Julien-Laferrière, secrétaire de l'Assemblée nationale et membre de la commission des Affaires étrangères, 77 députés Nupes et Renaissance ont adressé une lettre, que nous nous sommes procurée, à Emmanuel Macron, au sujet de son déplacement au Bénin. Les parlementaires alertent sur « les dérives autoritaires » du chef d'État, ainsi que sur les conditions de détention de deux opposants, Reckya Madougou et Joël Aïvo.
Pour une énième fois, dame Reckyatou n’a pas pu comptabiliser les points nécessaires pour réussir à l’examen de sortie de la prison d’Akpro-Misserere. Résultat, elle restera encore pour quelques mois ou années dans la même classe. Pendant que ces jeunes frères et sœurs qui l’ont rejointe tout récemment passent en classe supérieure.
Son nom est complètement rayé des radars. Du moins, au 228 où plus personne n’entend plus parler d’elle. A ses heures de gloire, elle était sur tous les fronts, aux côtés du jeune doyen et même battait campagne pour lui. Il arrivait qu’on l’aperçoive à plusieurs endroits à la fois comme si elle avait le don d’ubiquité. Elle, c’est bien sûr dame « Reckyatou ».