La candidate recalée du parti d'opposition Les Démocrates pour la présidentielle de 2021, actuellement en détention, a été de nouveau interrogée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce vendredi 6 août.
L’opposante béninoise poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme » a saisi le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Dépeinte comme un agent déstabilisateur par les fidèles de Patrice Talon, elle est érigée en figure de la résistance par ses soutiens.
L'ancienne conseillère du Chef de l'État Togolais Faure Gnassingbé, a vu sa candidature rejetée par la Commission électorale à l'élection présidentielle du 11 avril dernier pour défaut de parrainage, faute d'avoir recueilli le nombre de parrainages d’élus requis.
L'opposante béninoise Reckya Madougou été écouté hier par la commission d'instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme
Recalée à l’élection présidentielle du 11 avril dernier, l'ancienne conseillère de Faure Gnassingbé, Réckya Madougou séjourne depuis le 05 mars 2021, à la prison civile de Missérété. Elle est accusée de « financement de terrorisme ».
À l'instar de leur Patronne, Reckya Madougou,en prison depuis plus de deux mois, elles sont pour la plupart poursuivies pour financement de terrorisme et atteinte à la sûreté de l’Etat.
Tout compte fait, l'ancienne conseillère de Faure Gnassingbé “tient à remercier et à rassurer tous les citoyens et citoyennes qui ont une pensée pour elle”.
À en croire Antoine Vey, l'ancienne conseillère de Faure Gnassingbé est plongée dans un état particulièrement fragile dans sa cellule en prison de Misérétré.
Selon un magistrat démissionnaire de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), cette dernière serait utilisée par le pouvoir en place pour régler des comptes à ses détracteurs, citant l’exemple de l’opposante Reckya Madougou actuellement en détention.
Depuis des années que nous au Togo dénonçons les arrestations et détentions arbitraires et plus loin, les conditions horribles des centres pénitentiaires au Togo qu’Amnesty International a qualifié d’un véritable enfer,