La campagne de vaccination contre la Covid-19 prévue pour le 15 mars n’aura plus lieu en République Démocratique du Congo (RDC). Les autorités congolaises ont décidé de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca que le pays a obtenu la semaine dernière.
Selon les médias locaux, la RDC a suspendu “par précaution” tout processus devant conduire à la vaccination avec les 1,7 millions doses de vaccin obtenues via l’initiative COVAX, le temps de mener des enquêtes sur le produit.
Cette décision fait suite au constat de certains pays européens, notamment la Norvège, le Danemark, la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie ou encore le Luxembourg, qui ont décidé d’arrêter provisoirement l’utilisation du vaccin COVID-19 Astrazeneca « après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées» avec ledit vaccin.
Toutefois, les pays ont souligné qu’« à l’heure actuelle, on ne peut pas conclure l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins ».
Selon les informations concordantes, seulement 22 cas de thromboses avaient été signalés pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans l’espace économique européen.
À en croire l’Agence européenne des médicaments (EMA) une enquête préliminaire mercredi dernier aurait prouvé qu’il n’existait aucun lien entre le vaccin d’AstraZeneca et le décès survenu en Autriche.
Pendant ce temps, le Sénégal accueil de nouvelles doses du vaccin AstraZeneca offertes par l’Inde, tout en rassurant sur son efficacité.