L’ex-buteur vedette du FC Barcelone était en terre togolaise. Un séjour qui lui a permis de prodiguer de précieux conseils à ses jeunes frères togolais au cours d’un match amical de pré-saison joué à Lomé.
Les rares personnes présentes pour suivre le match amical ayant opposé l’Association sportive de la Kozah (ASKO) et les Anges FC de Notsè au stade municipal de Lomé ce dimanche 7 mars 2021 ont eu la chance d’apercevoir Samuel Eto’o Fils. Quelques morceaux choisis de sa riche intervention.
L’ancien capitaine des Lions Indomptables a saisi cette occasion pour rappeler aux joueurs des deux clubs de viser haut, de faire beaucoup de sacrifices, d’efforts afin d’atteindre leurs objectifs. Il n’a pas oublié de préciser qu’ils doivent également avoir beaucoup de chance. « j’ai eu beaucoup de chance ! Parce que je suis arrivé dans de très belles équipes avec de très bons joueurs », débute-t-il avant de peindre les réalités du haut niveau : « … mais ces bons joueurs ne jouaient pas pour moi; ils étaient là aussi pour jouer. Très souvent, certains d’entre eux devaient s’asseoir sur le banc de touche pour que je joue. Donc il y avait ce respect là ». Réussir à s’imposer dans un effectif de grands joueurs nécessite beaucoup de travail, de la détermination, de la volonté.
L’autre facteur qui provoque la réussite, insiste Samuel Eto’o Fils, est de croire qu’on est meilleur ou le meilleur et de tout faire pour l’être. « Dans ma tête, je me disais qu’il fallait que je sois le meilleur. Je n’avais jamais pensé en priorité à l’argent. Évidemment on me payait, mais derrière, je me disais qu’il fallait que je sois le meilleur. Dans notre petite Afrique là, avec toutes les difficultés que nous avons connues, il fallait que je sois le meilleur », rappelle l’ancien coéquipier de Lionel Messi au FC Barcelone.
Selon le natif de Newbel, un quartier populaire de Douala, « pour être le meilleur, il faut d’abord être convaincu qu’on est le meilleur. J’étais convaincu dans ma tête que j’étais plus fort que tout le monde. Même dans les vestiaires, même quand je rentre sur l’aire de jeu, vos aînés me regardaient et se disaient que c’est pas possible. Parce que dans ma tête, je me disais que je vais rentrer dans ce stade et je vais faire ce que je sais faire; et je vais le faire! C’était ça la différence ». Au même moment, les autres « ils se disaient, nous on rentre dans ce stade, et on va voir ce qui va se passer. Cela ne m’arrivait jamais. Alors certains ont pensé que j’étais le meilleur et j’ai gagné tout ce que j’ai gagné. Parce que j’étais le numéro 1 ! ».
« Faites donc toujours cette réflexion. Ayez envie de gagner des championnats, ayez surtout envie d’être les meilleurs. Quand on est meilleur, on vous prend parmi les autres! Ne vous contentez pas seulement de jouer parce qu’au football, vous avez rapidement fait de faire de mauvais choix qui ne vont vous profiter que pendant trois ou quatre saisons. Pour certains même, ce sera moins, surtout quand vous faites le choix de l’argent », conseille M. Eto’o à ses jeunes togolais qui aspirent faire une carrière professionnelle.
Le championnat national de football de première division commencera le samedi 20 mars prochain. L’ASKO, le champion, remet son titre en jeu.
Vraiment je n’aime pas voire le gars la. On n’a pas besoin de lui au Togo. On a besoin des entrepreneurs venir parler au jeunes etc…
Alors SAS de quel entrepreneur parlez vous? Eto’o était là comme un footballeur, et il s’adressait aux footballeurs et à quelqu’un d’autre. L’aimez vous ou pas il n’était pas présent pour vous, mais pour nos frères qui ont fait le choix d’être footballeurs comme lui.
Merci frère de l’autre pays et mon idole. Pour moi vos conseils n’est pas seulement aux profits des footballeurs mais pour chaque personne qui veut réussir dans sa vie professionnel…