Ce jeudi 15 avril 2021, la Cour suprême confirme l’annulation des condamnations de l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Il avait été condamné pour corruption. Du coup, il retrouve ses droits politiques.
Début mars, le juge Edson Fachin a déclaré incompétent le Tribunal de Curitiba, sis au sud du pays, qui a jugé et condamné l’ex-président de gauche accusé de corruption. La Cour suprême a confirmé hier jeudi l’annulation de ces condamnations.
« C’était un très gros mensonge. Mais mes avocats ont prouvé que c’était une imposture. Le juge a menti, les avocats ont menti, la police fédérale a menti, pour m’éloigner de la campagne électorale. Maintenant je suis prêt pour le combat », se réjouit M. Lula.
Le combat dont il parle est la présidentielle de l’année prochaine. Agé de 75 ans, l’ancien président brésilien, avec cette confirmation, est donc éligible en 2022. S’il n’a pas encore déclaré qu’il sera candidat, certains dont une partie de ses détracteurs, estiment qu’il le sera. Ils font tout pour qu’il ne parvienne plus à la magistrature suprême.
C’est le cas de Jair Bolsonaro, l’actuel président de la République. Dans un direct sur sa page Facebook, il demande que le peuple se mobilise contre toute candidature de l’ancien syndicaliste. « Si Lula revient par le vote, tout va bien. Mais imaginez quel sera l’avenir du Brésil avec le type de personnes qu’il amènera avec lui au gouvernement », poste-t-il, inquiet. En réalité, tout porte à croire qu’il a peur qu’il le batte.