Gérard Adja continue de dénoncer l’arrestation et l’emprisonnement « arbitraire » de son camarde Paul Missiagbéto. Le Vice-président du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) condamne l’injustice dont est victime son « ami ».
« Ce n’est pas normal, ce qui se passe. On ne peut pas vouloir protéger un pouvoir et sacrifier les citoyens. Mais c’est ce qui se passe dans notre pays, ça ne doit pas continuer ! », a fulminé Gérard Adja.
A l’entendre, c’est après avoir « enlevé » (sic) le sieur Missiagbéto et fouillé son portable, que les éléments du Service Central de Recherche d’Investigation Criminelle (SCRIC) ont pu établir des chefs d’accusation contre lui.
« On ne peut pas arrêter quelqu’un, aller fouiller dans son téléphone et trouver des chefs d’accusation. Ça ne se passe dans aucun pays. Il faut que ça s’arrête, parce que trop c’est trop », a-t-il pesté.
Le bras droit d’Agbéyomé Kodjo exige la libération sans condition du sieur Missiagbéto. « Parce qu’il n’a rien fait », a-t-il poursuivi.
Le vice-président du MPDD est indigné par les violations systématiques des droits de l’Homme au Togo depuis un moment.
« Nous ne savons plus ce que nous devenons dans notre pays. Nous sommes des citoyens, nous voulons travailler pour que ce pays avance. Mais cette façon de faire n’arrange personne, même pas le pouvoir en place, parce que ce n’est pas bien », a-t-il conclu.
Rappelons que le sieur Missiagbéto, conseiller spécial de Dr Kodjo a été arrêté le 17 mai dernier, placé en garde à vue pendant 18 jours dans les locaux du SCRIC, puis jeté à la prison civile de Lomé le vendredi 04 juin 2021. Il a été transféré dans la nuit du mardi 8 juin à la prison civile de Tsévié, et ce, pour des raisons que l’on ignore.
Paul Missiagbéto est accusé de publication de fausses nouvelles, pour avoir relayé des informations circulant de façon virale sur les réseaux sociaux.