Lors d’une conférence de presse animée par le Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo, jeudi à Lomé, la situation de Paul Komla Missiagbéto, le conseiller spécial de Gabriel Agbéyomé, était aussi évoquée. Sa femme était parmi les familles qui étaient présentes pour témoigner.
Devant l’assistance, l’épouse de Paul Missiagbéto a raconté comment son mari a été arrêté par deux fois depuis la présidentielle du 22 février 2020, l’impact de ces tribulations sur sa belle-mère et les casses des éléments du SCRIC (Service central de recherches et d’investigations criminelles) dans la maison.
Révoltée par la situation d’injustice que traverse son mari, Mme Missiagbéto exige la libération de son mari.
« On veut la paix, est-ce qu’on n’a plus le droit de faire la politique ? Si on veut faire la politique, ils vont tout casser ? Si vous voyez comment ils ont cassé les choses dans notre maison, vous aurez mal au cœur. Je les supplie, ce sont eux qui dirigent aujourd’hui, le pays est entre leurs mains. Mais le jour vient, chacun paiera ses œuvres. S’ils font du mal, ils récolteront le mal ; s’ils font du bien, ils récolteront le bien (…). Aujourd’hui, ce sont eux qui ont le pouvoir entre leurs mains, qu’ils libèrent mon mari pour qu’il vienne s’occuper de son enfant suivi par le médecin. Mais s’ils refusent, ça fait leur affaire, ils récolteront les conséquences de leurs œuvres », a déclaré Mme Missiagbéto.
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Nous sommes en dictature sanglante ou la politique des jeunes generations sont interdits. La classe politique doit revoir sa strategie en pensant surtout aux interets superieur de la nation car notre pas s’ effondre