Depuis la débâcle de la Coalition des 14, le combat politique est tombé au point mort. Toutes les tentatives pour le relancer ne donnent rien pour le moment. C’est l’inertie totale. Certains observateurs n’hésitent pas à accuser le peuple togolais d’être à l’origine de cette démobilisation.
Mais dans une récente interview, l’ancien cadre du Parti National Panafricain (PNP), Ouro-Djikpa Tchatikpi a directement pris la défense du peuple togolais épris de liberté et de l’alternance politique. Selon l’ancien bras droit de Tikpi Atchadam (Président du PNP), si le combat politique est actuellement au point mort, c’est dû aux leaders politiques et non au peuple.
A l’entendre, le peuple togolais est toujours debout et déterminé à reprendre la lutte là où elle a été laissée. Tout ce qu’il attend, c’est un déclic.
« Le peuple togolais est celui qui n’a pas besoin d’être mobilisé. Il est toujours debout, depuis les années 90. Il y a eu des dates ou années où le peuple s’est mis en branle. Il y a eu 2005, 2012, 2017… Le peuple togolais est toujours là, mais il n’attend que l’heure H. Si nous avons connu l’échec en 2017-2018, ce n’est pas du ressort du peuple, c’est du ressort des responsables des partis politiques ayant pris le devant pour amener le peuple vers la terre promise. Ce sont leaders politiques qui ont péché. Le peuple est toujours au carrefour, là où l’opposition l’a laissé. Le peuple togolais de l’intérieur et de la diaspora est toujours debout », a-t-il lancé.
L’opposant reste optimiste quant à l’aboutissement de la lutte politique au Togo. A l’en croire, du moment où le régime des Gnassingbé a connu un début, il connaîtra sûrement une fin. « Dès que le début est connu, il faut nous s’attendre aussi à une fin. Raison pour laquelle, le peuple togolais doit avoir espoir », a conclu Ouro-Djikpa Tchatikpi.
Que veut le peuple togolais? Certains quidams pensent que l’alternance politique signifie forcement amélioration des conditions de vie des populations. Les populations veulent voir l’amélioration de leurs conditions de vie avec entre autres la construction des infrastructures routiers, sanitaires et des établissements scolaires. le problème de l’employabilité des jeunes est au coeur des préoccupations des autorités togolaises.Ce n’est pour rien que le Chef de l’Etat à décider de mettre en place les IFAD un peu ceci dans le pays, pour avoir une main-d’œuvre bien formée et une adéquation formation-emploi. Il faille que les politiciens de l’opposition togolaise laisser tomber un tant soit peu la politique politicienne et qu’ils cherchent à devenir une opposition constructive.