La situation à Gbamakopé dans le canton de Djagblé préoccupe plus d’un. Les acteurs de la société civile et autres responsables des associations ne comprennent pas pourquoi les travaux d’expulsions continuent dans cette zone malgré la décision du président de la cour suprême du Togo à ce sujet. C’est le cas de l’Organisation d’Intermédiation, d’Observation et de Promotion de la Paix (OIOPP). A travers un communiqué en date de ce dimanche 31 octobre 2021, le premier responsable de l’OIOPP demande à Abdoulaye yaya, président de cour suprême de tout faire pour que la situation qui prévaut actuellement à Gbamakopé et ce, depuis un moment puisse cesser. Lecture…
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’OIOPP (Relatif à la situation à Gbamakopé)
Le Vendredi 22 Octobre 2021, sur la télévision nationale, le président du Conseil supérieur de la magistrature Maitre Abdoulaye Yaya a annoncé, la suspension de toutes décisions judiciaires portant expulsions forcées et massives, démolitions d’immeubles et tout déguerpissement.
L’Organisation d’Intermédiation, d’Observation et de Promotion de la Paix (OIOPP) salue cette décision du président de la cour suprême du Togo mais constate tristement que des policiers et des huissiers continuent de démolir et d’expulser les populations de Gbamakopé dans le canton de Djagblé de leurs maisons.
Pour l’OIOPP, cette situation si cela perdure pourrait engendrer une grave crise sans précédent.
C’est pourquoi, l’Organisation d’Intermédiation, d’Observation et de Promotion de la Paix (OIOPP) demande instamment au président de la cour suprême de veiller au respect scrupuleux de sa décision afin d’éviter les différentes violations des droits auxquelles sont victimes les populations de Gbamakopé.
Pour finir, l’OIOPP renouvelle sa confiance en la justice de notre pays et souhaite que les populations de Gbamakopé retrouvent leur quiétude d’antan pour qu’il y règne un climat de Paix.
Fait à Lomé ce 31 Octobre 2021
Le Président
Ablanou Houivi
source: Le Correcteur Info
Organisez vous pour vous opposer à la continuation de ces expulsions. Du moment ou le président de la cour suprême a pris cette décision à vous de vous mettre au travail sur le terrain pour mieux vous faire entendre que de pleurnicher. Lorsqu’il a gaz lacrymogènes les autorités réagissent. Au travail