La Cour Constitutionnelle du Togo apparaît comme un modèle (sic) pour d’autres pays de la sous-région. Elle a reçu une énième visite lundi 15 novembre dernier de la Cour Suprême du Bénin. Pour son Président Victor Dassi Adossou, il est important de s’imprégner du modèle d’organisation et de gestion togolais en la matière.
« Il est tout aussi important d’instaurer un dialogue qui permet d’échanger les bonnes pratiques en matière constitutionnelle ; il est aussi question d’établir un pont entre les 2 Cours, de venir s’abreuver à la source du Togo et s’inspirer ainsi de ses expériences », a-t-il indiqué.
« S’inspirer des expériences » de la Cour Constitutionnelle du Togo est une marque de grandeur et de mérite pour le Togo. Mais dans la réalité, qu’est-ce que cette Cour a laissé de bon dans la conscience collective des Togolais ?
Des résultats des élections constamment contestés. A preuve, les deux dernières présidentielles au Togo, cette Cour a dû réajuster des chiffres à plusieurs reprises même après la proclamation. C’est cela les expériences que le Bénin, le Ghana et la Côte d’Ivoire sont venus chercher ?
S’agissant du Bénin, sa Cour Constitutionnelle version Joseph Djogbenou est de la même espèce que le Togo tout comme la justice dans son ensemble. Si le Bénin se rapproche du Togo, ce n’est point pour échanger les bonnes pratiques. L’inféodation des Cours et Tribunaux est d’actualité au Bénin comme au Togo. En ce sens, il est inconcevable de faire gober à la population ce qui n’est pas la vérité. Des visites d’amitié et de travail sont généralement des villégiatures pour gruger les fonds de représentation- Surtout ça- Pas autre chose.
C’est dommage que des oiseaux de même plumage continuent de voler ensemble pour le malheur des populations.
Honoré ADONTUI
Le Correcteur
Bravo et encore bravo pour la cour constitutionnelle du Togo continuez sur cette avancée. C est l extérieur qui a reconnu Jesus comme seigneur. Chez lui il n a pas été bien reçu .Bravo et bravo
N’importe quoi. Juste en écoutant la dernière sortie d’Agbéyomé sur son ami Béhanzin, on réalise le degré de copinage incestueux qui existe entre des représentants d’État et d’institutions véreuses en Afrique.