Les 3 et 4 novembre 2021, le secteur de l’éducation togolaise sera un peu paralysé. Les enseignants réunis au sein de la Fédération des syndicats de l’éducation Nationale (FESEN) prévoient observer une cessation de travail de 48 heures. Au niveau du gouvernement, l’on brandit des menaces pour dissuader les grévistes.
Reçu ce mardi sur une radio de la place, Gilbert Bawara, ministre en charge de la Fonction publique s’est prononcé sur cette grève de 48 heures projetée par les enseignants de la FESEN.
Pour lui, il est complètement impossible d’avoir une grève légale les 3 et 4 novembre.
« Je voudrais profiter pour attirer l’attention de nos frères et sœurs enseignants sur le fait que, conformément aux dispositions légales, il est absolument impossible d’avoir une grève légale demain et après-demain. En conséquence, je les exhorte à éviter de poser des actes dont tout le monde sait à l’avance. S’il y avait des absences irrégulières dans les établissements d’enseignement, la conséquence, elle pourrait être préjudiciable pour les enseignants concernés », a menacé le ministre.
A l’en croire, les enseignants de la FESEN doivent bien réfléchir avant de vouloir « oser » observer cette grève de 48 heures.
« Comme nous l’avons dit y compris pour la Société Mèche Amina et Togo Presse, je préfère que les gens agissent, réfléchissent sérieusement avant d’agir plutôt que de se retrouver après avoir posé des actes qui auront déjà produit des conséquences fâcheuses pour les intéressés », a-t-il ajouté.
Notons que cette grève prévue par la FESEN ne fait pas l’unanimité au sein des organisations syndicales du secteur de l’éducation au Togo. Pour la Fédération des Syndicats des Travailleurs des Enseignements du Togo (FESYNTET), il n’est pas question d’aller en grève pour la question de gratification exceptionnelle promise par le gouvernement aux enseignants.
Revoilà la musaraigne Gilbert Atonvigaz Bawara !!! As-tu remboursé les fonds que tu as capté à l’UTB pour aller acheter une villa à Abidjan???