À l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 19 janvier 2022, le porte-parole du gouvernement burkinabé, Alkassoum Maiga, a confirmé la suspension de l’internet mobile et du réseau social Facebook, affirmant que le gouvernement n’est pas obligé de se “justifier ou de s’expliquer”.
Selon le gouvernement du pays voisin du Togo, cette décision a été prise pour des raisons « sécuritaires ».
« Lorsque pour des raisons de sécurité et d’autres préoccupations d’intérêt national, le gouvernement est en droit d’opérer des régulations», (…) « Je ne sais pas si vous voulez qu’on se justifie ou qu’on s’explique (…) mettez tout ce que vous constatez dans le registre de l’intérêt supérieur de la nation et ne pas forcément s’attendre à ce que le gouvernement soit obligé de se justifier ou de s’expliquer », a affirmé Alkassoum Maiga.
« Nous constatons tous la situation que nous vivons actuellement dans notre pays. Je pense que si on a le choix entre laisser l’insécurité se propager et prendre des mesures qui permettent de maintenir un minimum de contrôle par rapport à la situation, vous et moi, le choix nous paraît clair que l’intérêt national doit être au-dessus de nos intérêts particuliers », a martelé le porte-parole du gouvernement.
En effet, depuis environ deux semaines, les Burkinabé sont privés de la connexion de l’internet mobile. Cette fois, la suspension s’est élargie aux réseaux sociaux, notamment Facebook.
Wayi!!! Kabore et son gouvernement de poules mouillées ont peur d’un soulèvement populaire !!! Wayi!!!