Le confrère, aujourd’hui membre de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) donne son avis après qu’un élève, en classe de seconde au Lycée d’Adidogomé 2, a été exclu pour des actes de violences.
“Togo: Un lycéen mineur exclu de tous les établissements scolaires publics et privés de Grand Lomé
Mon avis
Avant toute chose, je reconnais que le jeune lycéen s’est mal comporté. La violence est à condamner sous toutes ses formes.
Mais si un jour, le ministre des enseignements primaire et secondaire rentre chez lui. Il découvre que son enfant mineur a violenté le gardien et une cousine, va-t-il le renvoyer définitivement de la maison avec interdiction d’aller chez tous les autres membres de la famille ? La question reste posée.
Je pense qu’on peut redresser ce jeune en lui donnant une deuxième chance. On peut lui changer d’établissement et faire un suivi. C’est là aussi le rôle des organisations de défense des droits de l’enfant. Ce jeune violent aujourd’hui peut devenir demain le plus pacifique, le plus humain et le meilleur dans son domaine. On a connu des élèves comme ça au cours de notre cursus qui ont réussi leur vie et qui sont des références. La sanction extrême à tout bout de champ ne construit pas”.
Zeus Aziadouvo
Bonne analyse.
Avant. Quel violence a t il fait?
Il ya deux choix. Redresser l’eleve pour qu’il devienne un bon citoyen capable de donner le meilleur de lui meme ou l’abandonner dans son etat actuel pour qu’il devienne plus tard un voleur ou bandit.
Exclure pour punir n est pas la solution idoine