Le bras de fer entre le gouvernement et le Syndicat des Enseignants du Togo est loin de connaitre son épilogue. Dans un communiqué conjoint, les ministres Bawara en charge de la Fonction publique et Dodzi Kokoroko des Enseignements primaire et secondaire haussent le ton contre le préavis de grève lancé par le SET.
La grève de 48 heures annoncée par le SET, c’est demain jeudi et vendredi. Mais le gouvernement ne veut pas céder aux exigences des grévistes.
Dans un communiqué en date d’hier mardi 22 mars 2022, le gouvernement réitère que le SET n’a pas d’existence légale. Par conséquent, son préavis de grève est « illégal et donc nul et de nul effet ».
« Les personnels du secteur de l’éducation qui seraient amenés à observer une cessation des activités les 24 et 25 mars, s’exposent aux dispositions législatives et règlementaire en vigueur. Ces dispositions s’appliqueront de plein droit, sans préjudice des autres mesures prévues par les lois et règlements en vigueur à l’encontre de l’organisation et des personnes visées », menace le gouvernement.
L’Exécutif précise qu’il est disponible pour poursuivre le dialogue et la concertation avec tous les acteurs du secteur de l’éducation, en particulier les fédérations des syndicats d’enseignants légalement constituées, afin de répondre de manière globale et durable aux défis et difficultés de ce secteur.
De nouvelles perturbations à l’horizon dans le secteur de l’éducation nationale! Il faille que les différents acteurs de ce secteur puisse un tant soit peu chercher à sortir de cette logique de bras de fer et qu’ils puissent chercher les solutions pour relever les défis inhérent à l’enseignement public au Togo, par les discussions avec les autorités en chargé de ce domaine. Les responsables syndicales doivent se conformer à la loi en vigueur dans le pays concernant le droit du travail et de grève. L’opinion nationale entre autres les parents d’élevés sont lassés par ces grognes qui déstabilisent le cours normale du calendrier scolaire au Togo.