Avant le match de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 entre le Togo et l’Eswatini ce vendredi 3 juin 2022 à Lomé, les deux sélectionneurs tentent, à leur manière, de déconcentrer l’adversaire.
Le Togo affronte l’Eswatini cet après-midi au stade de Kégué devant au moins 15.000 de ses supporters autorisés. Les Eperviers sont prêts pour une meilleure entame de la course qualificative pour la messe continentale face un adversaire modeste, mais déterminé à réaliser un hold up en terre togolaise.
« Ma première volonté c’est d’avoir un stade plein et de gagner le public afin de fêter la victoire et pour fêter il faut gagner. Je demande au public de venir en grand nombre. L’objectif est de gagner », indique Paulo Duarte en conférence de presse d’avant-match.
Une dose de confiance qu’il assume malgré tout. « Demain (ce vendredi donc), je sais qu’on aura un match difficile. C’est une équipe (Eswatini, ndlr) composée de joueurs locaux. Ils se connaissent bien. L’équipe a aussi progressé ces derniers mois. Ils vont vouloir profiter de nos erreurs en défense, mais on a bien travaillé pour ne pas leur laisser des chances », insiste le technicien portugais devant les médias.
Son collègue et adversaire n’a pas tardé à lui répondre. En effet, toujours en conférence de presse d’avant-match, Dominc Konene, le patron de l’équipe nationale d’Eswatini, assure qu’ils sont venus à Lomé pour « écrire » leur « propre histoire », soulignant que le statut d’outsider qu’on leur colle est une source de motivation supplémentaire. « L’essentiel est d’avoir foi », ajoute-t-il.
Le capitaine Djene Dakonam et ses coéquipiers sont avertis. S’ils veulent gagner, ils doivent sérieusement mouiller le maillot et ne pas prendre à la légère une équipe composée certes des joueurs locaux, mais déterminés comme son sélectionneur le rappelle, capables d’« écrire » leur « propre histoire ».
L’autre rencontre de la première journée dans la poule B oppose le Burkina Faso au Cap Vert.