Comme annoncé, la première édition de la « Spéciale soirée aux grandes révélations » s’est tenue ce dimanche 5 juin à Bè-Beach à Lomé. Togbui Dagban Ayivon IV, son promoteur, a été l’orateur principal, dans une ambiance festive.
Le chef traditionnel d’Adakpamé n’est pas seulement un gardien des us et coutumes ordinaire. Il s’intéresse également aux causes du retard des peuples africains en général et togolais en particulier. S’il a tenu à organiser cette rencontre dans la nuit du dimanche 5 juin 2022, c’est pour insister sur certaines choses qui, à ses yeux, sont très importantes, à tous ceux qui veulent briser les chaînes du néocolonialisme, de la domination de l’Occident, bref du système qui dirige le monde.
Au cours de cette soirée aux relations nationalistes et panafricanistes, au son de la musique d’éveil des consciences, l’orateur principal déplore que le monde d’aujourd’hui soit caractérisé par les mensonges, les manipulations, la domination des impérialistes, les influences des églises, entre autres. « Jusqu’à quand allons-nous rester silencieux sans rien faire pour renverser la table ? », s’est-il interrogé, rappelant qu’il n’appartient pas « aux gouvernants, les pieds et les mains liés, de provoquer le changement mais au peuple de réagir, de siffler la fin de la récréation, de se réveiller ».
« Vous devez savoir que tous ceux qui ont voulu le changement, voulu un monde nouveau ont été, d’une manière ou d’une autre éliminés, notamment Laurent Gbagbo, Mouammar Kadhafi, Bob Marley, Luky Dube », a-t-il insisté.
Togbui Dagban Ayivon IV rappelle, en outre, que « la religion est l’opium du peuple » et qu’il est important de s’en départir et retourner aux sources, à la tradition, gage, selon lui, de l’authenticité.
La « soirée aux grandes révélations » a été agrémentée par les interventions des uns et des autres à travers des questions auxquelles le communicant a répondu, des apports ou des compléments. Le tout dans une ambiance festive (buffet, boissons) au rythme des chansons de l’orchestre Peace Forever de Lomé.