Olivier Salgado, porte-parole de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, est sommé de quitter Bamako dans un bref délai.
Soixante-douze (72) heures. C’est le délai fixé à Olivier Salgado pour faire ses valises, par le gouvernement malien. Le renvoi du porte-parole de la MINUSMA a été notifié ce mercredi à la Représentant spéciale adjointe du Secrétaire des Nations unies au Mali, Madame Daniela Kroslak, au cours d’une audience ce jour au ministère malien des Affaires étrangères, informe ledit ministère dans un communiqué.
Le gouvernement malien justifie l’expulsion de Bamako d’Olivier Salgado par une « série de publications tendancieuses et inacceptables » sur Twitter, « sans aucune preuve, que les Autorités maliennes auraient été préalablement informées de l’arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil, à l’aéroport international Président Modibo Keita », lit-on, le 10 juillet dernier.
« En plus la demande officielle à lui adressée à travers sa hiérarchie depuis le 12 juillet 2022, de fournir la preuve des affirmations contenues dans son tweet, ou au cas contraire, de porter la rectification nécessaire, dans la même forme, est restée sans suite », souligne le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ajoutant, qu’il « ne saurait passer sous silence ces agissements qui portent atteintes au partenariat avec la MINUSMA et d’autres partenaires ».
