Terrorisme dans les savanes : Chefs coutumiers comme alternatifs de paix et de sécurité

Ceci est une tribune du journaliste Edouard Kamboissoa Samboe, connaisseur de la région des savanes. Une analyse publiée d’abord sur le site Laabali, repris par iciLome.com. Lecture !

Au lendemain de la bavure militaire dans la commune de Natigou qui a entraîné la mort de 07 civils dans la région des savanes ; se pose la préoccupation des alternatives de paix et de sécurité, dans cette zone septentrionale du pays, ciblée par les groupes armés. Connaître les sociétés de cette zone, pourrait contribuer à freiner les risques terroristes qui essaiment la région des Savanes.  

A l’origine du terrorisme qui prospère dans le nord du Togo, se trouve la gangrène née au sahel qui n’a pas pu éteindre ses flammes à temps. Cette gangrène est venue se superposer à d’autres défis plus anciens qui s’y trouvaient. Une analyse des capacités de réflexion stratégique pourrait encourager à penser que la non maîtrise de la région des savanes par les décideurs politiques, entraînerait la prolifération des groupuscules terroristes qui étendent leurs tentacules.

Travailler avec les chefs coutumiers

Parmi les facteurs de déstabilisation du Togo pourrait se trouver le manque d’opportunités pour les jeunes, l’insécurité croissante de la sous-région, notamment le Burkina Faso, l’inertie sociale et l’inefficacité des politiques de développement local, etc. Quelle qu’en soit la cause, il faut tout faire pour éviter la métastase, il convient d’accroître les contributions en matière de paix dans cette localité pour éviter la contagion.

Vu la nature des combattants qui s’immiscent généralement dans les populations, la menace demeure, et la réponse militaire ne sera jamais suffisante, voire efficace. D’où l’urgence de conjuguer des actions de paix qui tiennent compte des réalités des populations et des sociétés civiles locales.

Pour le cas de la région des savanes, il faut savoir travailler avec les chefs coutumiers et des anciens qui sont souvent respectés et gardiens de beaucoup de secret. Dans la plupart des cas, tout étranger qui arrive dans un village visite les heures qui suivent le chef du village, du quartier. Le renseignement pourrait commencer par là, dans la mesuré ces chefs sont rassembleurs dans plusieurs localités.

Edouard Kamboissoa Samboé

0 thoughts on “Terrorisme dans les savanes : Chefs coutumiers comme alternatifs de paix et de sécurité

  1. Cette sortie prouve à suffisance que l’orateur n’a aucune connaissance ou du moins est déphasé des faits nés au temps de BODJONA dans la région savane.
    Combien de ces chefs ont été choisis par les populations?
    La majorité a été nommé.
    Donc ces chefs sont des problèmes et ne pourront être une solution.
    Merci

  2. Cette sortie prouve à suffisance que l’orateur avait une mauvaise connaissance ou aujourd’hui est déphasé du quotidien dans la savane au Togo.
    Impliquer ces chefs traditionnels augmentera plus le problème.
    La plupart de ces chefs sont nommés à l’ère de BODJONA en lieu et des élections attendues par les populations concernées pour choisir leur représentants
    Donc vous comprenez bien le climat qui y règne non?
    En dehors de ces nominations qui à mis à mal les populations,chefs nommés ( pour s’enrichir avec l’avènement des ventes des terrains) se sont accaparés des terrains d’autrui.
    J’en connais un dossier qui traine à la justice de Dapaong.
    Bref éloignez ces chefs de tout et ça sera mieux pour nous !

    ont des p

    1. Merci cher compatriote.
      Le problème du terrorisme au Togo est le fait du régime Togolais lui-même qui a, avait et continue de terroriser les Togolais au moindre soulèvement populaire.

  3. Le problème togolais se résume a la mauvaise gouvernance de Faure et son Rpt_Nuire. Au nom de la conservation totale du pouvoir, l’armée travaille uniquement pour la famille Gnassingbé.

    Dégagez Faure et le jihadisme trouvera la population togolaise sur son chemin. Aujourd’hui, nous nous méfions beaucoup de notre armée tribale au même titre que les jihadistes. Les FAT et les jihadisme font front communs.

    1. Quand le vin est tiré,il faut le boire. Je pense personnellement que nous devons prendre des armes et nous protéger nous-même. Que ces populations se protègent elles-memes, la peur nous emportera mais l’auto-defense nous laissera peut-etre en vie

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