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Togo-Halte aux manœuvres de sabotage de la lutte et de l’écosystème DMK

Dans un communiqué, l’ancien Premier ministre Dr Agbéyomé Kodjo et son gouvernement reviennent encore la présidentielle de 2020. Ils font une mise au point et dénoncent, par la même occasion, des manœuvres de sabotage de la lutte qu’ils mènent pour l’alternance au Togo.

MISE AU POINT DU GOUVERNEMENT LEGITIME DU TOGO DU 06 SEPTEMBRE 2022


TOGO : DEVOIR DE MEMOIRE ET HALTE AUX MANOEUVRES DE SABOTAGE DE LA LUTTE SOUVERAINISTE DU GOUVERNEMENT LEGITIME DU TOGO ET DE L’ECOSYSTEME DMK

Depuis les échecs cuisants des manœuvres d’instrumentalisation du terrorisme d’Etat dans la région des Savanes spoliée de ses ressources minières (or, diamant) sur fond de sacrifices rituels des paisibles populations de même que celles de mise sous éteignoir du combat souverainiste de Libération nationale et de Véritable Indépendance du Togo, les forces de la politique politicienne et du non Amour confrontées à la ténacité du Gouvernement légitime du Togo, poursuivent sans relâche leur plan savamment orchestré de déstabilisation de ce dernier et de l’écosystème DMK à travers la résurgence de la rhétorique électoraliste.

Au décours de la lettre ouverte du 18 août 2022 du Président légitime du Togo, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, au Président en exercice de la CEDEAO, SE Umaro Sissoco Embalo, replaçant le quintuple coup d’Etat électoral, militaire judiciaire, médiatique et diplomatique que connaît depuis le 22 février 2020 le Togo au cœur de toute stratégie de résolution des crises politiques dans l’espace communautaire, de toutes parts fusent des manœuvres tendant à nihiliser la sacralité du choix souverainiste du Peuple togolais aux profits d’une illusion électoraliste sans aucune énucléation de la grave crise politique au cœur de laquelle se retrouvent la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Cour Constitutionnelle vassalisés à la dictature militaro-clanique cinquantenaire et néocoloniale. La mise au point suivante répond au devoir de mémoire, de vérité et de responsabilité vis à vis de l’opinion nationale et internationale.

1. Le scrutin présidentiel du 22 février 2020 est l’ultime phase de la feuille de route du 31 juillet 2018 de la CEDEAO censée sortir le Togo de la grave crise politique qui le mine depuis des décennies.

2. Le scrutin présidentiel du 22 février 2020 a été un véritable référendum populaire ayant mis fin au régime cinquantenaire des Gnassingbé avec un taux de participation de 73,63%.

3. L’ampleur de la débâcle de Faure Gnassingbé a donné lieu à une proclamation inédite dans 24 heures de sa victoire apocryphe sans centralisation ni compilation encore moins certification des procès-verbaux des 9389 bureaux de vote en violation du code électoral.

4. L’ADDI, le PSR, les Démocrates, le PNP, les Forces du Consensus Démocratique, le Front Citoyen Togo Debout ont tous reconnu la victoire de l’Alternance portée sur le candidat de la DMK, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo. Par ailleurs, le soir même du 22 février 2020, l’ANC reconnaît l’avance du candidat de la DMK.

5. La Cour constitutionnelle contrairement à la vérité des urnes rendit deux décisions pour une même élection où l’on retrouve plus de 900.000 bulletins nuls, un gonflement des inscrits par rapport à la liste électorale et où le cumul des suffrages attribués à chaque candidat excède 100% ; et il a fallu l’intervention de l’ambassadeur de France Marc VIZY pour des rectifications.

6. Faure Gnassingbé reconnut sa défaite et dépêcha auprès du Président démocratiquement élu un de ses ministres, M. Atcha Dedji, porteur de ce message clair : « nous avons volé ta victoire, tu ne peux nous envoyer en prison, car nous avons le monopole du contrôle des forces de défense et sécurité, accepte le poste de Premier Ministre et Faure Gnassingbé lui-même te remettra une Valise ». Un autre ministre, le Général Yark Damehane, exhorta le Président démocratiquement élu par l’entremise de son avocat, Martial Akakpo, à abandonner ses revendications, pour l’arrêt de la procédure judiciaire infondée contre sa personne afin de bénéficier de l’offre présidentielle.

7. Le refus de sa subornation a entraîné des actes abjects et dégradants de violence sur les membres de sa famille, ses proches, ses collaborateurs et des jeunes Patriotes avec des fortunes diverses, prison, torture, viol, contrôle judiciaire, ce jusqu’à jour. Pour préserver leurs vies, depuis plus de deux ans, le Président démocratiquement élu de même que le Patriarche de la Nation, Doyen du corps épiscopal, Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, et son assistant, M. Marc Mondji, sont en exil au nom du combat souverainiste pour la Véritable Indépendance du Togo. Par ailleurs, le refus de subornation motiva les coups d’Etat judiciaire, diplomatique et médiatique avec la diffusion sur RFI des faux messages de félicitations de la France, de l’Allemagne et de l’UE récusés par Emmanuel Macron, et dont la fausseté a été établie par une enquête parlementaire française de la Commission Affaires étrangères dirigée par le député Sébastien Nadot.

8. Contrairement au projet de résolution 2019/2518 (RSP) B80067/2019 du Parlement européen sur la situation au Togo et à la feuille de route de la CEDEAO du 31 juillet 2018, la présidentielle du 22 février 2020 est venue démontrer que la sortie de crise pacifique au Togo ne se peut à travers quelque processus électoral sous la dictature militaro-clanique cinquantenaire néocoloniale. Au surplus l’arrêt No ECW/CCJ/JUD/11/2022 du 24 mars 2022 de la Cour de Justice de la CEDEAO arrivé à terme depuis le 23 juin 2022 et non exécuté à ce jour,  démontre à suffisance le grave scandale politique et humanitaire sans précédent que constitue le quintuple coup d’Etat électoral, militaire, judiciaire, médiatique et diplomatique issu de la présidentielle du 22 février 2020.

9. L’histoire politique récente du Togo avec les élections législatives de 2013 auxquelles a participé l’un des plus grands mouvements citoyens de l’époque, le Collectif Sauvons le Togo (CST) rappelle que la dictature militaro-clanique cinquantenaire néocoloniale recourt toujours à tous les artifices pour le maintien du statu quo faisant du Togo le sanctuaire des ténèbres de l’Humanité et son orphelinat par excellence.

10. Les mêmes causes produisent les mêmes effets et il est illusoire et inconséquent d’user de subterfuges pour légitimer sous des oripeaux d’un hypothétique changement démocratique à l’Assemblée nationale ou au sénat 55 ans de dictature militaro-clanique féroce rejetée massivement le 22 février 2020 par le Souverain Peuple togolais. Toute velléité électoraliste sans énucléation du grave scandale électoral sans précédent du 22 février 2020 est une caution intenable du statu quo au Togo et un sabotage du combat souverainiste et de renaissance africaine qui bat son plein actuellement sous tous les cieux en Afrique.

11. Le Président démocratiquement élu, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, et le Patriarche de la Nation, SE Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro en appellent à la Sagesse du Coeur de toutes les filles et de tous les fils du Togo tout entier car seul doit compter sans distraction aucune ici et maintenant la mutualisation de nos énergies pour un Sursaut Patriotique et Républicain en vue du parachèvement de la révolution électorale et pacifique du 22 février 2020 au moment où une indicible misère corsète nos populations étranglées par la gouvernance kakistocratique des ineptocrates.

PATRIOTES DE TOUS HORIZONS, PRENEZ LES COEURS ET ENSEMBLE DISONS NON AU SABOTAGE DE LA LUTTE SOUVERAINISTE POUR LA VERITABLE INDEPENDANCE DU TOGO!

SEM Ben Koffi Djagba

Premier ministre

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