Les élections régionales se tiendront l’année prochaine. Ces élections devront parachever le processus de décentralisation entamé depuis quelques années et marqué en juin 2019 par la tenue des élections locales.
En attendant, les autorités mettent les petits plats dans les grands, histoire de bien organiser l’échéance. Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) se sont ainsi récemment vu offrir dix-sept véhicules de fonction. Des véhicules de marque Peugeot double cabine, d’une valeur de 17.900.000 FCFA l’unité, selon Togo-Presse le quotidien national d’information. Le gouvernement est dans son droit de doter cette institution de ces matériels.
Nous en voulons pour preuve l’article 6 du code électoral qui stipule que l’État est censé mettre à la disposition de cette institution chargée d’organiser et de superviser les consultations électorales et référendaires les moyens nécessaires à son fonctionnement permanent. Mais quand on pense aux libertés que prennent les membres de cette structure tout sauf transparente, on se demande s’il est nécessaire de lui prodiguer autant de soin. Cette CENI, à moins d’un sursaut républicain, a de tout temps brillé par son incapacité à dire le droit, quand vient le moment de proclamer les résultats des élections présidentielles, législatives ou locales. Elle a toujours été le bras armé du système Gnassingbé qui a tôt fait de faire main basse sur les résultats.
Et elle s’est si indignement illustrée, qu’on ne donne plus cher aujourd’hui de sa capacité à proclamer la vérité des urnes telle quelle. C’est limite de faire des dépenses pour des résultats connus d’avance, c’est en cela que l’achat de ces véhicules est un gâchis. On se rappelle les résultats de l’élection présidentielle de 1998 proclamée dans une cacophonie sans nom. Cette année-là, Awa Nana Daboya alors Présidente de la CEN avait dû démissionner à la veille de la proclamation de l’élection présidentielle. Cherchez l’erreur. Dix-huit ans après, celle qui veut regagner la faveur des Togolais est revenue sur cette triste parenthèse. Elle ne peut aujourd’hui se départir de l’idée qui lui colle aux basques, idée selon laquelle elle est le symbole du pouvoir à vie des Gnassingbé, un pouvoir qui ne peut supporter la défaite à la régulière. Depuis, il y a eu Tchambakou Ayassor en 2019, un autre cacique du pouvoir qui s’est piteusement signalé lors des dernières présidentielles, législatives et locales. Malgré des scrutins entachés d’irrégularités, ce qui devait arriver est arrivé, au détriment des Togolais qui, pauvres d’eux, continuent de croire en la vérité des urnes.
Au tour de Yabre Dago qui a pris les rênes d’une CENI démonétisée jusqu’à l’os. Ces véhicules achetés à coût de millions n’auront servi à rien. Regrettable.
Le Correcteur
Ces gens sont malades. Un honte, face au peuple qui souffre.
Sans parler du fait que lui un vieux comme ca il tend les deux mains pour recevoir la cle symbolique. Allez-y comprendre
Mon frère, les adeptes de la secte satanique RPT/UNIR et du parrain de la Kozah Nostra, la mafia pilleuse satanique, diabolique, maléfique et sadique des mangeurs de chien, dirigée par l’énergumène timbré Faure Dracula zieux hoooonnn de hibou GNASSINGBÉ, N’ONT AUCUNE DIGNITÉ!!! Ils ont vendu leur dignité à leur ventre!!!!
Un vieux père comme ça qui ne se respecte, ne respecte pas sa famille, et ne respecte pas ses enfants et ses petits-enfants!!! COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ON LE RESPECTE???? prrrrr, des sales bêtes comme ça!!!
Il est normal que l’autorité puisse doter la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Institution chargée de l’organisation et de la supervision des consultations électorales et référendaires de tous les moyens dont elle a besoin pour faire son travail de manière correcte. Nul n’ignore que l’opposition togolaise à toujours critiquer les résultats que cette institution donne. Et pourtant la composition de celle-ci est consensuelle qui découle des accords de Ouagadougou. Tout simplement pour dire que l’opposition a aussi des membres au sein de cette commission alors? Quand on échoue à un examen, on n’accuse pas le jury de ne pas avoir donné des vrais résultats. Depuis que ces opposants crient au voleur, ils n’ont jamais apporté la preuve concrète du vol.
Les elections se profilent encore de nouveau a l’ horizon du ciel togolais. La derniere
election etait la plus mauvaise de toute dans l’ histoire du Togo. Surtout que le
gouvernement promettait une victoire KO et au meme moment on refuse toute
transparente et meme les resultats de bureau de vote par bureau de vote avait ete
tout simplement ignores. Mes regrets profonds!!!
L’ opposition doit obligatoirement etre a la hauteur de povoir comptabiliser ses
propres urnes
Ceux sont fes dépensent énormes, mais d’un autre côté ça en vaut largement la peine.