A quelques jours du début de la Coupe du Monde 2022, les discussions autour des diffuseurs alimentent les débats sur les réseaux sociaux. En Afrique francophone, le changement de diffuseur, annoncé depuis quelques mois, continue de surprendre de nombreux internautes.
Selon le directeur général de Canal+ Côte d’Ivoire, Aziz Diallo, l’opérateur français n’a pas obtenu les droits de diffusion de la Coupe du Monde parce que New World TV a payé beaucoup plus cher. « On a vraiment soumissionné et on a même proposé un montant supérieur à celui de 2018 (année durant laquelle Canal+ diffusait la compétition ; NDLR). Malheureusement, un autre soumissionnaire a proposé beaucoup plus que nous- c’est vraiment beaucoup plus- et on ne pouvait pas s’aligner », a-t-il déclaré dans une vidéo reprise sur les réseaux sociaux.
Le patron de la filiale ivoirienne de l’opérateur a essayé d’expliquer la stratégie de l’opérateur pour que ses abonnés ne ratent pas le mondial. Néanmoins ce qui a attiré l’attention sur les réseaux sociaux est le coût des droits de diffusion pour l’Afrique francophone subsaharienne.
Le choix du prix le plus élevé peut étonner notamment quelques mois après que la FIFA a laissé entendre que l’accessibilité des compétitions était plus importante. Cela avait notamment poussé l’institution faitière du football mondial à rendre certains matchs accessibles gratuitement sur YouTube ou sur son site internet.
Agence Ecofin