Tous les gouvernements qui se succèdent sous la présidence de Faure Gnassingbé ont le mérite d’être très ingénieux en innovation de projets dont les impacts sociaux réels sont rarement visibles : Programme de Volontariat National (Provonat), AGRISEF (Accès des Agriculteurs aux Services Financiers) et AJSEF (Accès des Jeunes aux Services Financiers), Programme National de Développement (PND), etc…
Lorsqu’on fait le parallèle de tous les programmes, projets et initiatives lancés sous le régime de Faure Gnassingbé et l’état général du Togo ou de sa population, on se rend compte facilement qu’il y a un gros souci dans cette gouvernance.
En effet, si toutes ces initiatives sont conduites comme décrites à leur lancement, alors il semble évident que le Togo ne serait pas au stade où il se trouve actuellement avec une population qui tire le diable par la queue. Il est important de souligner que ce foisonnement de projets démontre que le Togo regorge autant sur le plan national que dans la diaspora, de citoyens brillants avec des idées de développement.
Mais alors, quelles sont les raisons de l’échec de ces différentes initiatives ? Car en réalité, si ces programmes ne disparaissent pas au fil du temps, généralement, ils deviennent des vestiges dans le gros musée des gouvernements de Faure Gnassingbé. Le PND qui faisait la pluie et le beau temps, il y a seulement quelques mois, semble déjà avoir du plomb dans l’aile.
Parmi toutes les analyses qui peuvent sous-tendre ces échecs, il faut relever le manque de volonté des autorités actuelles à conduire les Togolais vers un épanouissement intégral et concret. Ces projets apparaissent au final comme de la « poudre aux yeux ».
Il ne s’agit en réalité que de petits éclairs intellectuels destinés à faire diversion afin de s’éterniser au pouvoir. La dernière trouvaille de l’actuelle Cheffe du Gouvernement est d’amener tous les Togolais à pratiquer du sport par l’instauration d’une journée nationale du sport mensuellement. La « fameuse » journée de salubrité qui conduisait les citoyens à nettoyer leur quartier, a depuis rejoint le musée.
Quelle misère d’article avec un journaliste qui s’ennuie !
Papa m’a dit de toujours sortir avec les vieilles femmes d’autrui en refusant de travailler pour les togolais