Une semaine après sa remise en liberté provisoire, le confrère Pape Alé Niang, une des voix critiques de l’actuel régime, est de nouveau placé sous mandat de dépôt.
La liberté provisoire dont a bénéficié le directeur de publication de Dakar Matin n’a duré que quelques jours. Ce lundi soir, il est de nouveau interpellé, auditionné et finalement placé sous mandat de dépôt.
Arrêté une première fois début novembre dernier, le journaliste est accusé de « diffusion de documents militaires de nature à nuire à la défense nationale » et de « divulgation de fausses nouvelles », entre autres.
S’il a été interpellé, c’est parce qu’il n’aurait pas respecté les termes de sa remise en liberté provisoire. Selon la Coordination des associations de presse (CAP), Pape Alé Niang est de nouveau mis en détention car, précise-t-il, il a fait des « déclarations visant le directeur général de la police nationale et sa famille ».
« Il n’a pas évoqué l’instruction » et « ses sorties n’avaient rien à voir avec l’affaire en cours », insiste maître Moussa Sarr, son avocat.