Des ex-militants de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) réunis au sein d’un courant dit « courant politique G9 » ont demandé, il y a quelques jours, la démission du président national Jean Pierre Fabre. Ces ex-militants justifient leur demande par les déclarations faites par le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara aux obsèques du Vice-président de l’ANC, feu Patrick Lawson.
Reçu mercredi dans l’émission « Le Débat » sur Nana FM, Eric Dupy, porte-parole de la formation politique, est revenu sur cette affaire. Selon lui, ces frondeurs qui exigent la démission de Jean-Pierre Fabre ne sont pas à prendre au sérieux
« Pour nous, c’est un non-événement, une tempête dans un verre d’eau. Si vous avez bien remarqué, ces personnes qui demandent la démission du président Jean-Pierre Fabre, dans leur lettre, elles ont eu la délicatesse de préciser qu’elles sont des ex. C’est-à-dire, elles ont été membres, mais ne le sont plus. En effet, ce sont des ex-membres du bureau de la fédération internationale Europe-Asie ANC. (…) Mais personne n’oblige personne à rentrer dans un parti politique. (…) Le jour où le message que véhicule le parti ne vous convient plus, vous partez, vous vous en allez, c’est aussi simple », a indiqué Eric Dupuy
A l’entendre, à l’ANC, même un membre actif, quel que soit son grade dans le parti, ne peut demander la démission du président national, tout simplement parce que la tête de ce dernier ne lui plait plus.
« De quel droit. Un individu ne peut pas être au-dessus de la masse. Nous avons au moins 133 fédérations. Même si une seule fédération fait cette demande, il y aura débat. Or là, ce sont des individus qui font cette demande. Il est temps que nos amis signataires de cette lettre-là, arrêtent de regarder leur nombril et qu’ils comprennent qu’il s’agit d’un parti politique », a ajouté Eric Dupuy.
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