Crise ivoiro-malienne: le Togo félicité, la CEDEAO rejetée

Alors qu’il félicitait le chef de l’Etat Togolais Faure Essozimna Gnassingbé pour son rôle dans les négociations conduisant à la libération des 49 militaires ivoiriens arrêtés en juillet dernier au Mali, Bamako s’en prend au dirigeant de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo pour sa position jugé «aggressive» sur le sujet.

Les réactions du chef de l’Etat Guinéen et actuel président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), n’ont pas plu au gouvernement malien.


« Le Gouvernement de la Transition renouvelle sa profonde reconnaissance au Président de la République Togolaise SE M. Faure Essozimna GNASSINGBE, pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région. Dans la gestion de cette affaire, qui était bilatérale depuis sa survenue jusqu’à son dénouement, le Gouvernement de la Transition a été indigné par l’attitude partiale de certains responsables contre notre pays», lit-on sur le communiqué publié hier par le pouvoir Malien.

«Le cas le plus récent est la position aggressive du Président en exercice de la CEDEAO, SE M. Umaro Sissoco Embalo qui a échoué lamentablement à porter atteinte à l’honneur du Mali devant les instances internationales, vient d’opposer un ultimatum au Gouvernement de la Transition concernant la libération des ivoiriens » précisent les autorités maliennes avant de souligner :

«Le Gouvernement de la Transition voudrait faire remarquer à SE M. Embalo, que depuis, le 14 janvier 2022, le Mali ne figure plus sur la liste des pays intimidables et a définitivement retrouvé sa souveraineté».

Ces réactions interviennent quelques heures après un décret du colonel Assimi GOÏTA sanctionnant une grâce présidentielle accordée aux 49 militaires ivoiriens arrêtés dans le pays en juillet dernier.

0 thoughts on “Crise ivoiro-malienne: le Togo félicité, la CEDEAO rejetée

  1. Faure pourrait conquérir le respect du peuple togolais et des africains s’il fait le geste de libérer ses opposants politiques et s’engager à respecter la Constitution togolaise.

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